En français ici.
I'd like to have something profound and philosophical to say in this post, but I don't. I think this is largely because of the evilness of pomme d'or squash. Oh, they're cute alright, and small and innocent-looking. They have smooth skin and are the size and color of an orange. Yes, they have that rosy golden glow of autumn and Thanksgiving right around the corner. Oh and they smell nice when cooking, and taste delicious. But don't let that fool you. They are mean, nasty buggers.
First of all their skin is tougher than an armored tank. I don't see why armies bother with Teflon when a soldier covered in these little squashes would be near invincible. Okay, ridiculous-looking, but invincible! (Besides there's a long tradition of ridiculous outfits and invincibility - just look at most classic superheros.)
I should have taken Camille's advice and roasted/steamed the squash whole, but I thought it couldn't be THAT hard to cut them in half and take out the seeds. I suppose it was a good idea... until I almost lost a finger. I had to cut into them so hard that when I felt the knife slip onto my index finger, I was sure it was gone for good! Luckily my reflexes are a lot better than I give them credit for and, besides scaring myself half to death, the damage was minimal.
Anyway the end result, a gratin based on a combination of Camille's Squash Apple Crumble and Anne's Gratin de poireaux au four, was absolutely delicious. How delicious, you ask? I might consider cooking pomme d'or squash again just to have it.
For my American readers: this would be a perfect Thanksgiving side dish, and you could substitute other types of squash, since pommes d'or are pretty rare in the US.
6 pomme d'or squash (850g/30 oz - invincible skin included)
sea salt
sage
5 small leeks (or 3 large)
1-2 Tbsp butter
2 cloves garlic, minced
splash dry white wine
1/2 cup cream
100g (about 1/2 cup) goat cheese (i.e. chabichou de poitou), sliced
100g semi-hard sheep cheese (i.e. etorki), grated
Preheat oven to 375ºF/190ºC. Cut the squash in half (if you can) and scoop out the seeds. Place halves in a baking dish with a bit of water. Drizzle olive oil on squash and sprinkle with sea salt and sage. Roast until the squash is soft. Remove from oven and scoop flesh into another baking dish. Top squash with half the cheese (both kinds).
In the meantime, wash and chop the leeks. Melt the butter in a large frying pan and add the leeks and garlic. Cook until leeks are soft (about 15 min). Add a splash of white wine and cook another minute. Remove from heat and add the cream, stirring well.
Pour the leeks on top of the squash and top with the rest of the cheese. Put in the oven for 15-20 minutes, until the cheese is melted and starts to turn golden. Serve hot as a main or side dish!
20 November 2009
Gratin de courges pomme d'or et poireaux
In English here.
Aujourd'hui dans le coin philosophique de mon blog, nous allons parler de duplicité, de mensonge, d'esprits maléfiques... Non, ce n'est plus Halloween, je vous parle de courge pomme d'or. Ces mini courges sont tellement adorables avec leur forme ronde et lisse. Elles ont l'air innocentes comme ça avec leur peau dorée qui rappelle les belles journées d'automne et les fêtes qui approchent. Mais ne vous laissez pas avoir : elles sont méchantes et diaboliques !
Tout vient de leur peau, belle, oui, mais aussi épaisse qu'un gilet pare-balles ! Je ne vois pas pourquoi la police s'embête avec le Téflon et autres matières quand ils pourraient tout simplement se couvrir de courge et rien ne pourrait les toucher. D'accord, ils auraient l'air un peu ridicules, mais la station Barbès serait tellement plus gaie quand ils arrivent ! Et puis, il n'y a qu'à regarder les BD classiques de superhéros pour savoir qu'il y a une grande tradition d'hommes invincibles habillés de façon ridicule ! Mais je m'égare...
J'aurais dû rôtir les courges entières comme Camille l'a conseillé, mais je me suis dit que ce ne serait pas si difficile de les couper en deux pour ôter les pépins d'abord. Une erreur qui a faillé me coûter un doigt. J'ai dû couper avec une telle force pour les pénétrer que quand j'ai senti la lame du couteau glisser sur mon index, j'étais sûre qu'il était perdu pour toujours ! Heureusement, j'ai des réflèxes plus rapide que je ne crois et, alors que j'ai failli mourir de peur, je ne me suis coupée qu'un petit peu. Phewf !
Ce gratin, un mélange d'idées entre le Apple-Squash Crumble de Camille et le Gratin de poireaux au four d'Anne, était fabuleux ! La preuve ? Je serais même prête à recouper des courges pomme d'or pour le refaire !
6 courges pomme d'or (850g avec la peau)
gros sel
sauge
5 petits poireaux (3 grands)
2 gousses d'ail, hachées
25g de beurre
vin blanc sec
12 cl de crème entière
100g de fromage de chèvre, type chabichou de poitou, coupé en rondelles
100g de fromage semi-dur de brebis, type etorki, râpé
Préchauffer le four à 190ºC. Couper les courges en deux et ôter les pépins. Mettre dans un plat avec un peu d'eau au fond. Arroser d'un filet d'huile d'olive et saupoudrer de gros sel et de sauge. Laisser cuire environ 45 mn, jusqu'à ce que la chair des courges soit tendre. Sortir du four et ôter la chair des courges. Mettre dans un plat à gratin. Couvrir de la moitié du fromage (avec un mélange des deux types).
Entretemps, laver les poireaux et les couper en rondelles. Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les poireaux et l'ail. Cuire jusqu'à ce que les poireaux soient tendres (environ 15 mn). Ajouter une touche de vin blanc et cuire encore une minute. Eteindre le feu et ajouter la crème entière.
Verser le mélange poireaux par dessus la courge. Etaler le reste du fromage et remettre au four 15-20 minutes, jusqu'à ce que le fromage soit fondu et commence à dorer. Servir chaud.
Aujourd'hui dans le coin philosophique de mon blog, nous allons parler de duplicité, de mensonge, d'esprits maléfiques... Non, ce n'est plus Halloween, je vous parle de courge pomme d'or. Ces mini courges sont tellement adorables avec leur forme ronde et lisse. Elles ont l'air innocentes comme ça avec leur peau dorée qui rappelle les belles journées d'automne et les fêtes qui approchent. Mais ne vous laissez pas avoir : elles sont méchantes et diaboliques !
Tout vient de leur peau, belle, oui, mais aussi épaisse qu'un gilet pare-balles ! Je ne vois pas pourquoi la police s'embête avec le Téflon et autres matières quand ils pourraient tout simplement se couvrir de courge et rien ne pourrait les toucher. D'accord, ils auraient l'air un peu ridicules, mais la station Barbès serait tellement plus gaie quand ils arrivent ! Et puis, il n'y a qu'à regarder les BD classiques de superhéros pour savoir qu'il y a une grande tradition d'hommes invincibles habillés de façon ridicule ! Mais je m'égare...
J'aurais dû rôtir les courges entières comme Camille l'a conseillé, mais je me suis dit que ce ne serait pas si difficile de les couper en deux pour ôter les pépins d'abord. Une erreur qui a faillé me coûter un doigt. J'ai dû couper avec une telle force pour les pénétrer que quand j'ai senti la lame du couteau glisser sur mon index, j'étais sûre qu'il était perdu pour toujours ! Heureusement, j'ai des réflèxes plus rapide que je ne crois et, alors que j'ai failli mourir de peur, je ne me suis coupée qu'un petit peu. Phewf !
Ce gratin, un mélange d'idées entre le Apple-Squash Crumble de Camille et le Gratin de poireaux au four d'Anne, était fabuleux ! La preuve ? Je serais même prête à recouper des courges pomme d'or pour le refaire !
6 courges pomme d'or (850g avec la peau)
gros sel
sauge
5 petits poireaux (3 grands)
2 gousses d'ail, hachées
25g de beurre
vin blanc sec
12 cl de crème entière
100g de fromage de chèvre, type chabichou de poitou, coupé en rondelles
100g de fromage semi-dur de brebis, type etorki, râpé
Préchauffer le four à 190ºC. Couper les courges en deux et ôter les pépins. Mettre dans un plat avec un peu d'eau au fond. Arroser d'un filet d'huile d'olive et saupoudrer de gros sel et de sauge. Laisser cuire environ 45 mn, jusqu'à ce que la chair des courges soit tendre. Sortir du four et ôter la chair des courges. Mettre dans un plat à gratin. Couvrir de la moitié du fromage (avec un mélange des deux types).
Entretemps, laver les poireaux et les couper en rondelles. Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les poireaux et l'ail. Cuire jusqu'à ce que les poireaux soient tendres (environ 15 mn). Ajouter une touche de vin blanc et cuire encore une minute. Eteindre le feu et ajouter la crème entière.
Verser le mélange poireaux par dessus la courge. Etaler le reste du fromage et remettre au four 15-20 minutes, jusqu'à ce que le fromage soit fondu et commence à dorer. Servir chaud.
16 November 2009
The BloggerAid Cookbook is here!
Very exciting news: The BloggerAid Cookbook is now available through the Create Space Estore (a branch of Amazon)!
La nouvelle : Le BloggerAid Cookbook est actuellement disponible sur Create Space (une branche d'Amazon).
Inside: a collection of international recipes submitted by food bloggers from around the world who want to make a difference by raising funds for the UN World Food Programme. It includes a recipe for Sausage and Peppers by yours truly!
Dedans : des recettes internationales, proposées par des bloggeurs du monde entier dans le but de combattre la faim en soutenant le World Food Programme de l'ONU.
How exactly we're helping: One hundred percent of the proceeds from the cookbook will benefit the WFP's School Meals, a program that nourishes school children in developing countries in an effort, not only to combat poverty and hunger, but also to promote education.
Comment cela va aider : cent pour cent des bénéfices seront donnés aux programme School Meals, qui nourrit des enfants à l'école dans les pays en dévelopement pour combattre la pauvreté et la faim, et pour encourager l'éducation.
To purchase: Click here, or on the cookbook cover to get to the estore!
Pour l'acheter : cliquer ici, ou sur l'image du livre en haut. Si je comprends bien, le livre est envoyé du Canada, mais la boutique en ligne peut l'expédier partout dans le monde !
06 November 2009
Pépins de citrouille rôtis
In English here.
L'automne des gourmands est en plein essor. Cela se voit à toutes les recettes de potiron, potimarron, courge, etc. qui apparaissent sur les blogs de cuisine en ce moment. La semaine dernière, j'ai décidé de me jeter dans la mêlée avec une soirée Halloween où D. et moi avons cuisiné tout ce qu'on pouvait d'orange et d'automnal, y compris une version de cette soupe et un cocktail de Halloween servi dans une citrouille ! En fait, il y a eu pas mal de citrouilles découpées ou sculptées pour la soirée par moi et mes amis...
Personellement, j'adore sculpter des citrouilles. Il y a quelque chose de tellement satisfaisant à plonger ses mains dans l'intérieur gluant jusqu'aux coudes (appétisant, non ?). Mais si ! C'est comme danser sous la pluie toute trempée, en sachant que l'on peut rentrer après pour un chocolat chaud ; ou bien enfoncer ses mains dans la terre en jardinant et ne pas avoir peur de les essuyer sur son vieux jean. Je retrouve un petit peu mon esprit d'enfant quand je jouais sans penser à quoi je ressemblais et qui me voyait. Bon, c'est vrai que samedi dernier j'étais toute seule à la maison (D. était en réunion toute la journée) et je n'étais même pas obligée de garder un semblant de bonnes manières !
Alors que pour la plupart des fruits et légumes, on voit les pépins ou noyaux comme quelque chose dont il faut se débarasser, pour moi, les pépins sont la meilleure partie d'une citrouille ! Quand j'étais petite, on les sortait d'abord et les mettait dans un grand bol pour le lendemain pour que ma mère les rôtisse. C'était un des petits plaisirs d'Halloween que j'attendais impatiemment.
Note : Si vous attendez le lendemain, les pépins auront commencé à sécher et rôtiront plus rapidement. C'est possible de les rôtir tout de suite, mais cela prend un peu plus de temps.
2 verres de pépins de citrouille (oui, d'accord j'ai oublié de les mesurer en grammes...)
45 g de beurre
1 c.c. de sel
Préchauffer le four à 150ºC. Dans une casserole, faire fondre le beurre, mélanger avec le sel et puis les pépins de citrouille. (Vous pouvez aussi ajouter des épices pour varier, du piment de cayenne par exemple pour des pépins relevés.) Quand les pépins sont bien couverts du mélange, étaler sur une plaque (une seule couche). Mettre au four 30-40 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Servir en apéro - c'est simple à faire et on est vite accro !
L'automne des gourmands est en plein essor. Cela se voit à toutes les recettes de potiron, potimarron, courge, etc. qui apparaissent sur les blogs de cuisine en ce moment. La semaine dernière, j'ai décidé de me jeter dans la mêlée avec une soirée Halloween où D. et moi avons cuisiné tout ce qu'on pouvait d'orange et d'automnal, y compris une version de cette soupe et un cocktail de Halloween servi dans une citrouille ! En fait, il y a eu pas mal de citrouilles découpées ou sculptées pour la soirée par moi et mes amis...
Personellement, j'adore sculpter des citrouilles. Il y a quelque chose de tellement satisfaisant à plonger ses mains dans l'intérieur gluant jusqu'aux coudes (appétisant, non ?). Mais si ! C'est comme danser sous la pluie toute trempée, en sachant que l'on peut rentrer après pour un chocolat chaud ; ou bien enfoncer ses mains dans la terre en jardinant et ne pas avoir peur de les essuyer sur son vieux jean. Je retrouve un petit peu mon esprit d'enfant quand je jouais sans penser à quoi je ressemblais et qui me voyait. Bon, c'est vrai que samedi dernier j'étais toute seule à la maison (D. était en réunion toute la journée) et je n'étais même pas obligée de garder un semblant de bonnes manières !
Alors que pour la plupart des fruits et légumes, on voit les pépins ou noyaux comme quelque chose dont il faut se débarasser, pour moi, les pépins sont la meilleure partie d'une citrouille ! Quand j'étais petite, on les sortait d'abord et les mettait dans un grand bol pour le lendemain pour que ma mère les rôtisse. C'était un des petits plaisirs d'Halloween que j'attendais impatiemment.
Note : Si vous attendez le lendemain, les pépins auront commencé à sécher et rôtiront plus rapidement. C'est possible de les rôtir tout de suite, mais cela prend un peu plus de temps.
2 verres de pépins de citrouille (oui, d'accord j'ai oublié de les mesurer en grammes...)
45 g de beurre
1 c.c. de sel
Préchauffer le four à 150ºC. Dans une casserole, faire fondre le beurre, mélanger avec le sel et puis les pépins de citrouille. (Vous pouvez aussi ajouter des épices pour varier, du piment de cayenne par exemple pour des pépins relevés.) Quand les pépins sont bien couverts du mélange, étaler sur une plaque (une seule couche). Mettre au four 30-40 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Servir en apéro - c'est simple à faire et on est vite accro !
Roasted Pumpkin Seeds
En français ici.
With all the pumpkin and squash recipes circulation on food blogs recently, I think we can fairly say that foodie fall is in full swing (and it's alliterative!). D. and I joined in the fun last weekend with a Halloween party, and made as many orange fall-y foods as we could think of, including a big cocktail served in a pumpkin. Actually lots of pumpkins got hollowed out for the occasion by us and by friends, and I'm sure they will not be the last of the season.
I love pumpkin carving. There's something inherently satisfying about being up to ones elbows in fibrous pumpkin gook. (Sound appetizing, right?) It helped that when I was doing this last Saturday, I was alone in the house (D. was at an all-day meeting) and I didn't even have to pretend to be civilized. For me, it's the same wonderful feeling as getting totally soaking wet in the rain when you know you can come inside right after and get dry, or digging your fingers into the dirt and wiping them on old jeans while gardening. It reminds me of being a kid and not caring what I looked like or who saw me that way.
Another thing I've always loved about pumpkin carving is pumpkin seeds. When I was little, we'd collect them in a bowl and my mom would roast them the next day. I know you can buy pumpkin seeds in the supermarket, but we never did. They were always for the day after pumpkin carving and therefore a treat!
So this fall, when you're scooping the seeds out of your pumpkin, don't throw them away! Roast them up and serve them with before dinner drinks...mmmm.
Note: If you do this the day after carving, they'll have dried a bit and roast easier. But as someone smart pointed out (Nick, but don't tell him I said so), if you don't wait, you're just drying them out in the oven and then roasting them. Might take a bit longer, but should work fine.
2 cups raw pumpkin seeds
3 Tbsp butter
1 tsp salt
Preheat the oven to 300ºF/150ºC.
In a med-sized saucepan, melt the butter and stir in the salt and pumpkin seeds (for variations, you can get creative with other spices or herbs, i.e. cajun spices, cayenne, garlic salt, etc). Mix until the seeds are well-covered with the butter and salt. Spread seeds in a single layer on a cookie sheet. Roast 35-40 minutes in the oven, or until golden, stirring occasionally.
Yep, it's that simple and considering how little work you put in for the amount of yumminess that comes out, there's no reason not to make them!
With all the pumpkin and squash recipes circulation on food blogs recently, I think we can fairly say that foodie fall is in full swing (and it's alliterative!). D. and I joined in the fun last weekend with a Halloween party, and made as many orange fall-y foods as we could think of, including a big cocktail served in a pumpkin. Actually lots of pumpkins got hollowed out for the occasion by us and by friends, and I'm sure they will not be the last of the season.
I love pumpkin carving. There's something inherently satisfying about being up to ones elbows in fibrous pumpkin gook. (Sound appetizing, right?) It helped that when I was doing this last Saturday, I was alone in the house (D. was at an all-day meeting) and I didn't even have to pretend to be civilized. For me, it's the same wonderful feeling as getting totally soaking wet in the rain when you know you can come inside right after and get dry, or digging your fingers into the dirt and wiping them on old jeans while gardening. It reminds me of being a kid and not caring what I looked like or who saw me that way.
Another thing I've always loved about pumpkin carving is pumpkin seeds. When I was little, we'd collect them in a bowl and my mom would roast them the next day. I know you can buy pumpkin seeds in the supermarket, but we never did. They were always for the day after pumpkin carving and therefore a treat!
So this fall, when you're scooping the seeds out of your pumpkin, don't throw them away! Roast them up and serve them with before dinner drinks...mmmm.
Note: If you do this the day after carving, they'll have dried a bit and roast easier. But as someone smart pointed out (Nick, but don't tell him I said so), if you don't wait, you're just drying them out in the oven and then roasting them. Might take a bit longer, but should work fine.
2 cups raw pumpkin seeds
3 Tbsp butter
1 tsp salt
Preheat the oven to 300ºF/150ºC.
In a med-sized saucepan, melt the butter and stir in the salt and pumpkin seeds (for variations, you can get creative with other spices or herbs, i.e. cajun spices, cayenne, garlic salt, etc). Mix until the seeds are well-covered with the butter and salt. Spread seeds in a single layer on a cookie sheet. Roast 35-40 minutes in the oven, or until golden, stirring occasionally.
Yep, it's that simple and considering how little work you put in for the amount of yumminess that comes out, there's no reason not to make them!
01 November 2009
Autumn, More Proust and a Zucchini-Feta Tart
En français ici.
Towards the beginning of In the Shadow of Young Girls in Flower, Proust writes a stunning passage about the particular and surprising quality of beauty and happiness -- you all didn't realize you were signing up to read along, did you! -- about how we are pessimistic about life because we remember beauty as some sort of synthesis or average of "beautiful things" we've seen, when instead it is something that is new and different each time we come across it.
This is how I feel about fall. I remember I like it all the year round, and yet the particular red of a climbing vine or the bright golden of a certain tree always surprises and stuns me when the actual season comes around, no matter how many times I've seen it.
For the past three years, living in a city, (and a warmer climate than I'm used to,) I've spent my autumns pining for New England in a very active, heart-wrenching sort of way, wishing to walk in the woods there and bathe in the river of colors. Although some part of my heart will probably always be in New England, this year I decided it was time to stop whining and start appreciating what was around me. Hopie, I said to myself, you don't live in New England. You live in Montmartre. And that's a pretty darn cool place to be if you'd stop to appreciate it.
So that's exactly what I did. I took my camera and went for a long leisurely walk up through the gardens below the Sacre Coeur and then down through the streets of Montmartre and I stopped to appreciate every color, every vine, every pretty fall leaf, and, you know what? It was stunning. And I wanted to share the experience.
Today's recipe is perhaps a bit late, given the season. It's one I made quite a bit at the beginning of the fall when there were still way too many zucchini to know what to do with and my window box was overflowing with basil (which I still haven't completely harvested and better do quickly before it gets too cold!). Still, you can give it a try or hold on to it for next year when it might jump out and surprise you like all wonderful things :-)
Zucchini - Feta Tart
(based loosely on this recipe)
1 butter puff pastry
2 med-sized zucchini, thinly sliced
150g (or about 1/2 cup) feta, crumbled
1/4 cup basil, chopped
1 Tbsp lemon juice
1 clove garlic, finely minced
1 Tbsp olive oil
salt, pepper
Preheat the oven to 400ºF/200ºC. Pierce the puff pastry with a fork in the tart pan and prebake 10 minutes.
In a large bowl, toss together the zucchini, feta, basil, lemon juice, and garlic. Season with salt and pepper to taste and lay out in the tart pan. Drizzle with olive oil and bake for 15-20 minutes, until golden. Let cool a few minutes before serving.
Nous oublions toujours qu[e la beauté et le bonheur] sont individuels et, leur substituant dans notre esprit...une sorte de moyenne entre...les plaisirs que nous avons connus, nous n'avons que des images abstraites qui sont languissantes et fade parce qu'il leur manque précisément ce caractère d'une chose nouvelle, différente de ce que nous avons connu, ce caractère qui est propre à la beauté et au bonheur. Et nous portons sur la vie un jugement pessimiste et que nous supposons juste, car nous avons cru y faire entrer en ligne de compte le bonheur et la beauté, quand nous les avons omis et remplacés par des synthèses, où d'eux il n'y a pas un seul atome.
Towards the beginning of In the Shadow of Young Girls in Flower, Proust writes a stunning passage about the particular and surprising quality of beauty and happiness -- you all didn't realize you were signing up to read along, did you! -- about how we are pessimistic about life because we remember beauty as some sort of synthesis or average of "beautiful things" we've seen, when instead it is something that is new and different each time we come across it.
This is how I feel about fall. I remember I like it all the year round, and yet the particular red of a climbing vine or the bright golden of a certain tree always surprises and stuns me when the actual season comes around, no matter how many times I've seen it.
For the past three years, living in a city, (and a warmer climate than I'm used to,) I've spent my autumns pining for New England in a very active, heart-wrenching sort of way, wishing to walk in the woods there and bathe in the river of colors. Although some part of my heart will probably always be in New England, this year I decided it was time to stop whining and start appreciating what was around me. Hopie, I said to myself, you don't live in New England. You live in Montmartre. And that's a pretty darn cool place to be if you'd stop to appreciate it.
So that's exactly what I did. I took my camera and went for a long leisurely walk up through the gardens below the Sacre Coeur and then down through the streets of Montmartre and I stopped to appreciate every color, every vine, every pretty fall leaf, and, you know what? It was stunning. And I wanted to share the experience.
Today's recipe is perhaps a bit late, given the season. It's one I made quite a bit at the beginning of the fall when there were still way too many zucchini to know what to do with and my window box was overflowing with basil (which I still haven't completely harvested and better do quickly before it gets too cold!). Still, you can give it a try or hold on to it for next year when it might jump out and surprise you like all wonderful things :-)
Zucchini - Feta Tart
(based loosely on this recipe)
1 butter puff pastry
2 med-sized zucchini, thinly sliced
150g (or about 1/2 cup) feta, crumbled
1/4 cup basil, chopped
1 Tbsp lemon juice
1 clove garlic, finely minced
1 Tbsp olive oil
salt, pepper
Preheat the oven to 400ºF/200ºC. Pierce the puff pastry with a fork in the tart pan and prebake 10 minutes.
In a large bowl, toss together the zucchini, feta, basil, lemon juice, and garlic. Season with salt and pepper to taste and lay out in the tart pan. Drizzle with olive oil and bake for 15-20 minutes, until golden. Let cool a few minutes before serving.
Automne avec Proust, et une tarte courgette-féta
In English here.
Pour moi, l'automne est comme ça. Peu importe le nombre de fois où j'ai vu une vigne se transformer en cascade rouge vif ou un arbre briller d'or, je suis étonnée par la beauté de la saison tous les ans.
Depuis 3 ans que je vis en ville (et dans un climat différent), ma Nouvelle Angleterre natale me manque chaque automne de façon vicérale. J'ai une envie folle de me promener dans les bois d'érables et de me laisser bercer par la beauté des couleurs, de ramasser les feuilles orange-rouge-jaune-vert et de les presser entre les pages de mes plus grands livres comme je faisais petite. Mais cette année, j'ai décidé que j'avais fini de me plaindre. Hopie, je me suis dit, tu ne vis pas en Nouvelle Angleterre, tu vis à Montmartre, et franchement c'est magnifique, donc prends le temps de l'apprécier ! (Oui, je me parle, et alors ?)
Et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris mon appareil photo et je me suis baladée longuement dans les jardins du Sacré Coeur et les petites rues anciennes du quartier, et j'ai pris le temps d'apprécier chaque arbre, buisson, et feuille qui s'était habillé pour la saison. Et vous savez quoi ? C'était étonnement beau. Et je voulais le partager un peu avec vous.
Cette tarte courgette-féta est belle aussi, mais ce n'est pas pour cela que je vous livre la recette. C'est que c'est simple à faire et surtout délicieux. C'est un peu tard dans la saison pour des courgettes, mais vous pouvez essayer quand même. Sinon, marquez la page et laissez cette recette vous surprendre l'année prochaine !
Tarte courgette-féta
1 pâte feuilletée
2 courgettes, coupées en rondelles fines
150 g de féta
4 c.s. de basilic, ciselé
1 c.s. de jus de citron
1 gousse d'ail, hachée
1 c.s d'huile d'olive
sel, poivre
Préchauffer le four à 200ºC. Mettre la pâte dans un plat à tarte, et piquer avec une fourchette. Cuire au four 10 minutes.
Dans un grand bol, mélanger courgettes, féta, basilic, jus de citron et ail. Saler, poivrer et mettre dans le plat à tarte. Arroser d'huile d'olivre et mettre dans le four 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que ce soit doré. Laisser reposer 5 minutes avant de couper et servir.
Nous oublions toujours qu[e la beauté et le bonheur] sont individuels et, leur substituant dans notre esprit... une sorte de moyenne entre... les plaisirs que nous avons connus, nous n'avons que des images abstraites qui sont languissantes et fades parce qu'il leur manque précisément ce caractère d'une chose nouvelle, différente de ce que nous avons connu, ce caractère qui est propre à la beauté et au bonheur. Et nous portons sur la vie un jugement pessimiste et que nous supposons juste, car nous avons cru y faire entrer en ligne de compte le bonheur et la beauté, quand nous les avons omis et remplacés par des synthèses, où d'eux il n'y a pas un seul atome.
Non, vous n'allez pas pouvoir y couper. Je lis Proust, et du coup vous aussi (n'est-ce pas Paule ?). Dans ce passage qui se trouve vers le début de A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Proust parle de la façon dont la beauté nous surprend à chaque fois. Elle n'est pas une synthèse, ou la moyenne de toutes les belles choses que l'on a déjà vues, mais quelque chose de différent, qui nous touche à nouveau à chaque fois qu'on l'aperçoit. (Enfin, il le dit mieux que moi, d'où la citation...)Pour moi, l'automne est comme ça. Peu importe le nombre de fois où j'ai vu une vigne se transformer en cascade rouge vif ou un arbre briller d'or, je suis étonnée par la beauté de la saison tous les ans.
Depuis 3 ans que je vis en ville (et dans un climat différent), ma Nouvelle Angleterre natale me manque chaque automne de façon vicérale. J'ai une envie folle de me promener dans les bois d'érables et de me laisser bercer par la beauté des couleurs, de ramasser les feuilles orange-rouge-jaune-vert et de les presser entre les pages de mes plus grands livres comme je faisais petite. Mais cette année, j'ai décidé que j'avais fini de me plaindre. Hopie, je me suis dit, tu ne vis pas en Nouvelle Angleterre, tu vis à Montmartre, et franchement c'est magnifique, donc prends le temps de l'apprécier ! (Oui, je me parle, et alors ?)
Et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris mon appareil photo et je me suis baladée longuement dans les jardins du Sacré Coeur et les petites rues anciennes du quartier, et j'ai pris le temps d'apprécier chaque arbre, buisson, et feuille qui s'était habillé pour la saison. Et vous savez quoi ? C'était étonnement beau. Et je voulais le partager un peu avec vous.
Cette tarte courgette-féta est belle aussi, mais ce n'est pas pour cela que je vous livre la recette. C'est que c'est simple à faire et surtout délicieux. C'est un peu tard dans la saison pour des courgettes, mais vous pouvez essayer quand même. Sinon, marquez la page et laissez cette recette vous surprendre l'année prochaine !
Tarte courgette-féta
1 pâte feuilletée
2 courgettes, coupées en rondelles fines
150 g de féta
4 c.s. de basilic, ciselé
1 c.s. de jus de citron
1 gousse d'ail, hachée
1 c.s d'huile d'olive
sel, poivre
Préchauffer le four à 200ºC. Mettre la pâte dans un plat à tarte, et piquer avec une fourchette. Cuire au four 10 minutes.
Dans un grand bol, mélanger courgettes, féta, basilic, jus de citron et ail. Saler, poivrer et mettre dans le plat à tarte. Arroser d'huile d'olivre et mettre dans le four 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que ce soit doré. Laisser reposer 5 minutes avant de couper et servir.
Subscribe to:
Posts (Atom)