En français ici.
There's always a point in the Christmas preparations when I lose proportion, when I forget what the heck I'm doing all this for, where I curse the commercialization, where I consider disowning some parts of my family - particularly the ones that are hard to shop for - and holing myself up under my comforter until at least Jan. 4. But finally, by Christmas day, it all comes together.
The tree is trimmed.
The table is set.
Camille is cooking foie gras in the kitchen. (Or is that just me?) And a host of wonderful dishes are on their way to your happy stomach, followed down by some delicious wines, and all in good company.
Our super foodie Christmas began with foie gras, because you cannot have a French Christmas without it. Camille decided to take the radical step of cooking it herself, seared in a pan with light seasoning and proceeded to make an amazing sauce with the drippings, a shallot, fig jam and some balsamic vinagar. All that was accompanied by brioche toasts and a distinctly delicious montbazillac wine.
We followed it with chestnut soup, the recipe for which I obtained through barter. I'm taking care of my friend's cat (who is currently sitting on my arms and making it hard to type) for the week, and she gave me her recipe. (See below.) After tasting, I can safely say, I don't regret it!
Then the pièce de résistance, as the French would say: the goose! Roasted simply and deliciously and accompanied by the most amazing potatoes cooked in goose fat, and broccoli sautéd with garlic (so we could feel good about eating something green). It was worthy of a Dickensian description - but I will spare you. After all, I'm not paid by the word... or at all, for that matter.
I could've made an entire meal out of the cheese course, but then I'm a big fan of cheese and our new fromagerie is pretty much my new best friend. Man are those cheeses good! We chose a creamy roquefort, a fresh goat cheese with baie roses (pink pepper), a comté that we were not intending to buy but they were giving tastes and we couldn't resist! And finally a washed-rind cheese called trou du cru that my inner 14-year-old boy could not resist trying. All were delicious.
The final course was Camille's buche de Noël, one she conceived of and which was sold at the pâtisserie where she works, involving bananas, rum, and praliné mousse. (Are your mouths watering yet?) She even saved ours from a fate worse than death: being glazed in gross sparkly glaze. She smothered it in chocolate instead. Ah, a girl after my own heart.
Chestnut Soup
600g (21 oz) shelled roasted chestnuts (I bought my frozen, but you can also roast them yourself, or buy them canned)
5 1/2 cups stock (vegetable or chicken)
3 Tbsp fresh rosemary
1/2 cup fresh parsley
1/2 cup fresh mint
1 tsp dried sage (or a few fresh leaves, but I didn't have any)
salt
Bring the stock to a boil in a medium-sized pot and mince the fresh herbs. When the stock is boiling add the chestnuts and herbs, cover and let simmer on low heat for about 1/2 an hour, until the chestnuts are soft. Add salt to taste and puree the soup until smooth. Serve hot with an herb garnish to make it look pretty!
31 December 2009
Dîner de Noël - Soupe de Chataignes
In English here.
Il y a toujours un moment pendant les préparations de Noël où l'on se perd dans tout ce qu'il y à faire, on se demande pourquoi on voudrait célébrer de toute façon, on est sérieusement tenté de renier des membres de sa famille (surtout ceux qui ont déjà tout et pour qui c'est impossible de trouver un cadeau), et de se mettre sous sa couette jusqu'au 4 janvier. Et puis, tout d'un coup, c'est le 25, et il n'y a plus rien à faire.
L'arbre est décoré.
La table est mise.
Camille est dans la cuisine en train de cuire le foie gras (ou peut-être c'est juste chez moi...), et vous anticipez de nombreux plats délicieux, accompagnés de bons vins et le tout en bonne compagnie. Là, on commence à retrouver l'esprit de Noël !
Notre dîner gourmand a commencé avec le foie gras - élément essentiel d'un Noël français. Camille voulait apprendre à le faire elle-même et son foie gras chaud à la sauce figue/échalotte/vinaigre balsamique était une vraie réussite. Nous l'avons mangé sur des toasts, en buvant du montbazillac - tout comme il faut.
Le foie gras était suivi d'une soupe de chataignes que j'ai faite en suivant la superbe recette d'une amie qui me l'a échangée contre la garde de son chat pendant les fêtes. Après avoir goûter la soupe, je n'ai pas regretté ! (Recette en bas)
Le plat principal était une oie entière, des patates rôties dans la graisse d'oie et des broccolis sautés à l'ail (histoire de se donner bonne conscience, bien sûr).
Même après tout ça, j'aurais pu manger presque tout le plateau de fromage. C'était tellement bon. Nous avons testé quatre fromages différents chez notre fromager : un roquefort, un chèvre très frais aux baies roses, un comté superbe et un fromage de vache crémeux au nom suggestif de "trou du cru", auquel je ne pouvais pas résister :-)
Le dessert était une magnifique bûche de Noël que Camille a ramené de sa pâtisserie et qu'elle a glacée de chocolat spécialement pour nous.
Soupe de Chataignes
Il y a toujours un moment pendant les préparations de Noël où l'on se perd dans tout ce qu'il y à faire, on se demande pourquoi on voudrait célébrer de toute façon, on est sérieusement tenté de renier des membres de sa famille (surtout ceux qui ont déjà tout et pour qui c'est impossible de trouver un cadeau), et de se mettre sous sa couette jusqu'au 4 janvier. Et puis, tout d'un coup, c'est le 25, et il n'y a plus rien à faire.
L'arbre est décoré.
La table est mise.
Camille est dans la cuisine en train de cuire le foie gras (ou peut-être c'est juste chez moi...), et vous anticipez de nombreux plats délicieux, accompagnés de bons vins et le tout en bonne compagnie. Là, on commence à retrouver l'esprit de Noël !
Notre dîner gourmand a commencé avec le foie gras - élément essentiel d'un Noël français. Camille voulait apprendre à le faire elle-même et son foie gras chaud à la sauce figue/échalotte/vinaigre balsamique était une vraie réussite. Nous l'avons mangé sur des toasts, en buvant du montbazillac - tout comme il faut.
Le foie gras était suivi d'une soupe de chataignes que j'ai faite en suivant la superbe recette d'une amie qui me l'a échangée contre la garde de son chat pendant les fêtes. Après avoir goûter la soupe, je n'ai pas regretté ! (Recette en bas)
Le plat principal était une oie entière, des patates rôties dans la graisse d'oie et des broccolis sautés à l'ail (histoire de se donner bonne conscience, bien sûr).
Même après tout ça, j'aurais pu manger presque tout le plateau de fromage. C'était tellement bon. Nous avons testé quatre fromages différents chez notre fromager : un roquefort, un chèvre très frais aux baies roses, un comté superbe et un fromage de vache crémeux au nom suggestif de "trou du cru", auquel je ne pouvais pas résister :-)
Le dessert était une magnifique bûche de Noël que Camille a ramené de sa pâtisserie et qu'elle a glacée de chocolat spécialement pour nous.
Soupe de Chataignes
600 g de chataignes rôties (j'ai utilisé des chataignes surgelées, mais vous pouvez aussi les rôtir vous même, ou les acheter en bocal)
1,3 litres de bouillon
1,3 litres de bouillon
une poignée de feuilles de menthe (1dl)
une poignée de persil (1 dl)
3 c.s. de romarin
5 feuilles de sauge (ou 1 c.c. de sauge sechée)
sel
sel
Hacher finement les herbes. Faire bouillir le bouillon, y ajouter les herbes et les chataignes. Couvrir et laisser cuire une demi-heure à feu doux. Ajouter le sel et mixer jusqu'à obtenir une soupe homogène. Servir chaude, garnie d'herbes pour faire joli !
22 December 2009
Cookies de Noël
In English here.
Cela fait trois semaines que je cours un peu partout, mais je me réconforte avec la pensée que je ne suis sûrement pas la seule. En fin d'année, la préparation des fêtes est stressante pour tout le monde. Quand j'étais à l'université, c'était surtout les examens avant Noël et les projets de fin de semestre qui me préoccupaient. Mais après les études, dès que je rentrais chez mes parents, c'était les vacances et je pouvais respirer. Cette année, pour la première fois, je ne rentre pas. Je passe les fêtes à Paris, et du coup je commence à mieux apprécier le stress de mes parents et les engueulades familiales rituelles d'avant Noël - parce qu'il n'y pas que les cadeaux à acheter (il y a de ça, et surtout en avance cette année pour qu'ils aient une chance d'arriver à temps aux US), mais il y a aussi le sapin à acheter, la maison à décorer, le repas à planifer, et cuisiner (avec Camille, ouais !), etc.
Avec tout ça, je me suis demandée quand est-ce que j'allais pouvoir vous parler de mes cookies de Noël ?
Cela fait un an et demi maintenant que je fais du babysitting pour Louise (qui a 7 ans) et elle est comme une petite soeur pour moi (oui, enfin, j'en avais déjà trois, mais quand on aime on ne compte pas). Son papa est parti trois semaines en décembre et sachant que l'on allait se voir tous les jours, on a chacune décidé d'un projet à réaliser ensemble. Mon projet c'était les cookies de Noël.* Ce qui est bien avec les gamins, c'est qu'avec eux, si tu t'y autorises, tu peux retrouver ton âme d'enfant (chose que je ne voudrais jamais perdre !). Je dois admettre que j'avais hâte de faire la pâte, de l'étaler, d'en faire des formes sympas et surtout de la goûter souvent pour voir si elle était bonne (et, elle l'était !) - tout comme quand j'étais enfant.
Cookies de Noël
(cette pâte fait beaucoup de cookies, assez pour les grandes familles pendant les fêtes)
225g de beurre, ramolli (en l'occurance glissé sous mon pull le temps d'aller chercher la petite en espérant que la chaleur du corps fasse l'affaire !)
300g de sucre en poudre
2 oeufs
1 c.c. d'arôme de vanille
1 c.c. d'arôme d'amande
460g de farine
1/4 c.c. de sel
1 c.c. de levure chimique
Avec une fourchette, écraser le beurre dans le sucre en poudre. Ajouter les oeufs un par un, en battant bien après chacun. Verser l'arôme de vanille et l'arôme d'amande et remuer.
Dans un autre bol, mélanger la farine, sel et levure et verser petit à petit dans le mélange beurre/sucre jusqu'à ce que tout soit incorporé. (Vers la fin, je vous conseille d'utiliser les doigts - c'est plus efficace et plus fun !) Diviser la pâte en deux boule, (partie que je trouve difficile et que Louise a fait en deux fois trois mouvement en disant "c'est facile, c'est comme à la potterie !") et mettre dans le frigo une heure et demi à deux heures.
Préchauffer le four à 180ºC. Étaler une boule de pâte sur une surface farinée. Couper les formes que vous voulez (au couteaux, aux emporte-pièces ou à l'aide d'un verre pour des cookies ronds). Mettre sur une plaque de cuisson et cuire environ 10 minutes, jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer.
Laisser refroidir avant de décorer à votre goût !
*Le sien était d'écrire un spectacle pour nous deux. C'est fait : c'est un spectacle de sketchs qu'elle veut jouer devant sa famille et tout - mais pas de pression ;-)
Cela fait trois semaines que je cours un peu partout, mais je me réconforte avec la pensée que je ne suis sûrement pas la seule. En fin d'année, la préparation des fêtes est stressante pour tout le monde. Quand j'étais à l'université, c'était surtout les examens avant Noël et les projets de fin de semestre qui me préoccupaient. Mais après les études, dès que je rentrais chez mes parents, c'était les vacances et je pouvais respirer. Cette année, pour la première fois, je ne rentre pas. Je passe les fêtes à Paris, et du coup je commence à mieux apprécier le stress de mes parents et les engueulades familiales rituelles d'avant Noël - parce qu'il n'y pas que les cadeaux à acheter (il y a de ça, et surtout en avance cette année pour qu'ils aient une chance d'arriver à temps aux US), mais il y a aussi le sapin à acheter, la maison à décorer, le repas à planifer, et cuisiner (avec Camille, ouais !), etc.
Avec tout ça, je me suis demandée quand est-ce que j'allais pouvoir vous parler de mes cookies de Noël ?
Cela fait un an et demi maintenant que je fais du babysitting pour Louise (qui a 7 ans) et elle est comme une petite soeur pour moi (oui, enfin, j'en avais déjà trois, mais quand on aime on ne compte pas). Son papa est parti trois semaines en décembre et sachant que l'on allait se voir tous les jours, on a chacune décidé d'un projet à réaliser ensemble. Mon projet c'était les cookies de Noël.* Ce qui est bien avec les gamins, c'est qu'avec eux, si tu t'y autorises, tu peux retrouver ton âme d'enfant (chose que je ne voudrais jamais perdre !). Je dois admettre que j'avais hâte de faire la pâte, de l'étaler, d'en faire des formes sympas et surtout de la goûter souvent pour voir si elle était bonne (et, elle l'était !) - tout comme quand j'étais enfant.
Cookies de Noël
(cette pâte fait beaucoup de cookies, assez pour les grandes familles pendant les fêtes)
225g de beurre, ramolli (en l'occurance glissé sous mon pull le temps d'aller chercher la petite en espérant que la chaleur du corps fasse l'affaire !)
300g de sucre en poudre
2 oeufs
1 c.c. d'arôme de vanille
1 c.c. d'arôme d'amande
460g de farine
1/4 c.c. de sel
1 c.c. de levure chimique
Avec une fourchette, écraser le beurre dans le sucre en poudre. Ajouter les oeufs un par un, en battant bien après chacun. Verser l'arôme de vanille et l'arôme d'amande et remuer.
Dans un autre bol, mélanger la farine, sel et levure et verser petit à petit dans le mélange beurre/sucre jusqu'à ce que tout soit incorporé. (Vers la fin, je vous conseille d'utiliser les doigts - c'est plus efficace et plus fun !) Diviser la pâte en deux boule, (partie que je trouve difficile et que Louise a fait en deux fois trois mouvement en disant "c'est facile, c'est comme à la potterie !") et mettre dans le frigo une heure et demi à deux heures.
Préchauffer le four à 180ºC. Étaler une boule de pâte sur une surface farinée. Couper les formes que vous voulez (au couteaux, aux emporte-pièces ou à l'aide d'un verre pour des cookies ronds). Mettre sur une plaque de cuisson et cuire environ 10 minutes, jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer.
Laisser refroidir avant de décorer à votre goût !
*Le sien était d'écrire un spectacle pour nous deux. C'est fait : c'est un spectacle de sketchs qu'elle veut jouer devant sa famille et tout - mais pas de pression ;-)
Holiday Cookie Cutter Cookies
En français ici.
I think the end of the year has to be one of the craziest times for many people. It certainly is for me, and all the more so this year with this being the first Christmas I'm spending in Paris instead of going home to see my family. Not only did I have to get my shopping done early and package everything off to the US (I hope it gets there in time!), but I have to organize all sorts of things I only participated in before: buying the Christmas tree, making and hanging decorations, deciding on and making the food (with Camille, yay), etc. I have to say, I have a new-found respect for the level of stress my parents always had around the holidays, and the ritual family fights over Christmas preparations. I think my youngest sister is actually wishing someone cared enough about the tree this year to fight with her over it - ah, growing older.
But now that my packages are sent, my tree is up (though I still have my salt-dough ornaments to hang), and Ella Fitzgerald is singing winter songs on my stereo, I can finally take the time to talk to you about Christmas cookies...
I've been babysitting for Louise for a year and a half now and she's like my little sister (on top of the three I already have, but who's counting?). Since her father was away on business for the first three weeks in December, we knew we'd have plenty of time every day to play. So we each came up with a project we wanted to do together. Mine was Christmas cookies.* The fun thing about kids, is that, if you let yourself, you get to be a kid again with them. And I admit, I couldn't wait to cut out fun shapes and decorate and eat half the dough to make sure it tasted good - not like a pastry chef or even like a food blogger, but like a kid.
Basic Holiday Cookies
makes tons
1 cup butter, softened (in this case, stuck under my sweater while I went to pick up Louise from school in the hope that body heat would do the trick!)
1 1/2 cups sugar
2 large eggs
1 tsp vanilla
1 tsp almond extract
3 1/2 cups flour
1/4 tsp salt
1 tsp baking powder
Cream together the butter and sugar. Add the eggs one by one, beating after each and mix in the vanilla and almond extracts. In a separate bowl, mix together the flour, salt and baking powder and add little by little to the wet ingredients until well-combined. (I recommend you use your fingers at the end - it's more effective AND more fun.)
Divide the dough in half and roll into two balls (I think this is the hard part, but then I let Louise try and she made two amazingly round balls in no time at all - shows what I know). Refrigerate 1 1/2 - 2 hours.
Preheat the oven to 350ºF (180ºC). Roll out one half of the dough at a time, cut desired shapes with a knife, cookie cutters, or a glass (for round cookies), and bake for about 10 minutes until cookies are golden.
Decorate as desired. (Our materials were limited to chocolate icing and sprinkles, but they were quite yummy!)
*Hers was writing and performing a play together - actually a series of sketches. It's all written and rehearsed and she wants her whole family to see it... but no pressure.
I think the end of the year has to be one of the craziest times for many people. It certainly is for me, and all the more so this year with this being the first Christmas I'm spending in Paris instead of going home to see my family. Not only did I have to get my shopping done early and package everything off to the US (I hope it gets there in time!), but I have to organize all sorts of things I only participated in before: buying the Christmas tree, making and hanging decorations, deciding on and making the food (with Camille, yay), etc. I have to say, I have a new-found respect for the level of stress my parents always had around the holidays, and the ritual family fights over Christmas preparations. I think my youngest sister is actually wishing someone cared enough about the tree this year to fight with her over it - ah, growing older.
But now that my packages are sent, my tree is up (though I still have my salt-dough ornaments to hang), and Ella Fitzgerald is singing winter songs on my stereo, I can finally take the time to talk to you about Christmas cookies...
I've been babysitting for Louise for a year and a half now and she's like my little sister (on top of the three I already have, but who's counting?). Since her father was away on business for the first three weeks in December, we knew we'd have plenty of time every day to play. So we each came up with a project we wanted to do together. Mine was Christmas cookies.* The fun thing about kids, is that, if you let yourself, you get to be a kid again with them. And I admit, I couldn't wait to cut out fun shapes and decorate and eat half the dough to make sure it tasted good - not like a pastry chef or even like a food blogger, but like a kid.
Basic Holiday Cookies
makes tons
1 cup butter, softened (in this case, stuck under my sweater while I went to pick up Louise from school in the hope that body heat would do the trick!)
1 1/2 cups sugar
2 large eggs
1 tsp vanilla
1 tsp almond extract
3 1/2 cups flour
1/4 tsp salt
1 tsp baking powder
Cream together the butter and sugar. Add the eggs one by one, beating after each and mix in the vanilla and almond extracts. In a separate bowl, mix together the flour, salt and baking powder and add little by little to the wet ingredients until well-combined. (I recommend you use your fingers at the end - it's more effective AND more fun.)
Divide the dough in half and roll into two balls (I think this is the hard part, but then I let Louise try and she made two amazingly round balls in no time at all - shows what I know). Refrigerate 1 1/2 - 2 hours.
Preheat the oven to 350ºF (180ºC). Roll out one half of the dough at a time, cut desired shapes with a knife, cookie cutters, or a glass (for round cookies), and bake for about 10 minutes until cookies are golden.
Decorate as desired. (Our materials were limited to chocolate icing and sprinkles, but they were quite yummy!)
*Hers was writing and performing a play together - actually a series of sketches. It's all written and rehearsed and she wants her whole family to see it... but no pressure.
06 December 2009
Resto and Belgian Fries/ Resto et des frites belges
I have to apologize for my complete absence from the blogosphere in the past couple of weeks. D. and I decided to go the US for Thanksgiving, which was fun, but traveling often makes me sick and this time I caught a bad cold while we were there and another one now that I'm back. That, on top of catching up on everything from when I was gone, has make me a little crazy lately!
Il faut que je m'excuse de mon absence complète de la blogosphère pendant quelque semaines. D. et moi avons décidé de partir passer le Thanksgiving dans ma famille aux USA, ce qui était très sympa, mais j'ai remarqué que voyager me rend souvent malade et cette fois j'ai eu la crève pendant que j'étais là-bas et je l'ai ratrappée en revenant aussi : quelle chance !
In terms of food, much of the trip was herbal tea and soup, given my cold, and then Thanksgiving food, but we did get to go to a couple of our favorite restaurants in NYC with the family, and we discovered a new one that we all liked (thanks Josh!) called Resto. Resto is a Belgian restaurant in Murray Hill and has mostly what you would expect from a Belgian restaurant: waffles, fries with different sauces, a large selection of beers, and everything is delicious.
Comme j'étais malade, j'ai mangé beaucoup de soupe et bu beaucoup de tisane, mais à New York, nous avons quand même pu nous rendre dans quelques-uns de nos endroits préférés et (grace à Josh !) on a découvert un nouveau favori, un restaurant belge qui s'appelle Resto. (Ce n'est peut-être pas un nom très chic pour les Français, mais pour nous, c'est exotique.)
I had a cheeseburger with pretty much the best fries ever, but because it was brunch, some of us ordered breakfast fare and I have to say, these homefries with caramelized onions were to die for. I'm going to have to make my homefries that way from now on.
J'ai pris un cheeseburger avec les meilleurs frites au monde, mais j'étais quand même jalouse des patates sautées aux oignons caramelisés qui ont été servies à ma soeur. Maintenant, j'ai envie de faire tous mes patates sautées comme ça ! Miam !
Even though it was brunch, I couldn't resist their selection of beer. I tried the Christmas Ale, which was dark and spicy -- mmm -- and my dad tried another dark beer that tasted like chocolate.
Malgré le fait que c'était un peu tôt, je ne pouvais pas résister à la carte des bières. J'ai pris un Christmas Ale qui était ambrée, épicé et délicieux, et mon père a testé une autre bière ambré qui avait un fort goût de chocolat.
One of my sisters and I were intrigued by something called a dutch baby on the menu and so we ordered one for the table, and were glad we did! Dutch baby is sort of like a flat beignet served in a cast iron pan and covered in powdered sugar with lemon to squeeze on top. If that's what they eat in Belgium, I'm feeling silly for not having popped over there sooner!
Pour le dessert, une de mes soeurs et moi avons commandé un "dutch baby" - que tout le monde a mangé. C'est un beignet plat dans une poêle servie avec du sucre en poudre et du citron. Je ne connaissais pas vraiment la cuisine belge avant, mais maintenant je veux profiter du fait que je vis à Paris pour aller en Belgique et manger !
20 November 2009
Pomme d'or squash and leeks au gratin
En français ici.
I'd like to have something profound and philosophical to say in this post, but I don't. I think this is largely because of the evilness of pomme d'or squash. Oh, they're cute alright, and small and innocent-looking. They have smooth skin and are the size and color of an orange. Yes, they have that rosy golden glow of autumn and Thanksgiving right around the corner. Oh and they smell nice when cooking, and taste delicious. But don't let that fool you. They are mean, nasty buggers.
First of all their skin is tougher than an armored tank. I don't see why armies bother with Teflon when a soldier covered in these little squashes would be near invincible. Okay, ridiculous-looking, but invincible! (Besides there's a long tradition of ridiculous outfits and invincibility - just look at most classic superheros.)
I should have taken Camille's advice and roasted/steamed the squash whole, but I thought it couldn't be THAT hard to cut them in half and take out the seeds. I suppose it was a good idea... until I almost lost a finger. I had to cut into them so hard that when I felt the knife slip onto my index finger, I was sure it was gone for good! Luckily my reflexes are a lot better than I give them credit for and, besides scaring myself half to death, the damage was minimal.
Anyway the end result, a gratin based on a combination of Camille's Squash Apple Crumble and Anne's Gratin de poireaux au four, was absolutely delicious. How delicious, you ask? I might consider cooking pomme d'or squash again just to have it.
For my American readers: this would be a perfect Thanksgiving side dish, and you could substitute other types of squash, since pommes d'or are pretty rare in the US.
6 pomme d'or squash (850g/30 oz - invincible skin included)
sea salt
sage
5 small leeks (or 3 large)
1-2 Tbsp butter
2 cloves garlic, minced
splash dry white wine
1/2 cup cream
100g (about 1/2 cup) goat cheese (i.e. chabichou de poitou), sliced
100g semi-hard sheep cheese (i.e. etorki), grated
Preheat oven to 375ºF/190ºC. Cut the squash in half (if you can) and scoop out the seeds. Place halves in a baking dish with a bit of water. Drizzle olive oil on squash and sprinkle with sea salt and sage. Roast until the squash is soft. Remove from oven and scoop flesh into another baking dish. Top squash with half the cheese (both kinds).
In the meantime, wash and chop the leeks. Melt the butter in a large frying pan and add the leeks and garlic. Cook until leeks are soft (about 15 min). Add a splash of white wine and cook another minute. Remove from heat and add the cream, stirring well.
Pour the leeks on top of the squash and top with the rest of the cheese. Put in the oven for 15-20 minutes, until the cheese is melted and starts to turn golden. Serve hot as a main or side dish!
I'd like to have something profound and philosophical to say in this post, but I don't. I think this is largely because of the evilness of pomme d'or squash. Oh, they're cute alright, and small and innocent-looking. They have smooth skin and are the size and color of an orange. Yes, they have that rosy golden glow of autumn and Thanksgiving right around the corner. Oh and they smell nice when cooking, and taste delicious. But don't let that fool you. They are mean, nasty buggers.
First of all their skin is tougher than an armored tank. I don't see why armies bother with Teflon when a soldier covered in these little squashes would be near invincible. Okay, ridiculous-looking, but invincible! (Besides there's a long tradition of ridiculous outfits and invincibility - just look at most classic superheros.)
I should have taken Camille's advice and roasted/steamed the squash whole, but I thought it couldn't be THAT hard to cut them in half and take out the seeds. I suppose it was a good idea... until I almost lost a finger. I had to cut into them so hard that when I felt the knife slip onto my index finger, I was sure it was gone for good! Luckily my reflexes are a lot better than I give them credit for and, besides scaring myself half to death, the damage was minimal.
Anyway the end result, a gratin based on a combination of Camille's Squash Apple Crumble and Anne's Gratin de poireaux au four, was absolutely delicious. How delicious, you ask? I might consider cooking pomme d'or squash again just to have it.
For my American readers: this would be a perfect Thanksgiving side dish, and you could substitute other types of squash, since pommes d'or are pretty rare in the US.
6 pomme d'or squash (850g/30 oz - invincible skin included)
sea salt
sage
5 small leeks (or 3 large)
1-2 Tbsp butter
2 cloves garlic, minced
splash dry white wine
1/2 cup cream
100g (about 1/2 cup) goat cheese (i.e. chabichou de poitou), sliced
100g semi-hard sheep cheese (i.e. etorki), grated
Preheat oven to 375ºF/190ºC. Cut the squash in half (if you can) and scoop out the seeds. Place halves in a baking dish with a bit of water. Drizzle olive oil on squash and sprinkle with sea salt and sage. Roast until the squash is soft. Remove from oven and scoop flesh into another baking dish. Top squash with half the cheese (both kinds).
In the meantime, wash and chop the leeks. Melt the butter in a large frying pan and add the leeks and garlic. Cook until leeks are soft (about 15 min). Add a splash of white wine and cook another minute. Remove from heat and add the cream, stirring well.
Pour the leeks on top of the squash and top with the rest of the cheese. Put in the oven for 15-20 minutes, until the cheese is melted and starts to turn golden. Serve hot as a main or side dish!
Gratin de courges pomme d'or et poireaux
In English here.
Aujourd'hui dans le coin philosophique de mon blog, nous allons parler de duplicité, de mensonge, d'esprits maléfiques... Non, ce n'est plus Halloween, je vous parle de courge pomme d'or. Ces mini courges sont tellement adorables avec leur forme ronde et lisse. Elles ont l'air innocentes comme ça avec leur peau dorée qui rappelle les belles journées d'automne et les fêtes qui approchent. Mais ne vous laissez pas avoir : elles sont méchantes et diaboliques !
Tout vient de leur peau, belle, oui, mais aussi épaisse qu'un gilet pare-balles ! Je ne vois pas pourquoi la police s'embête avec le Téflon et autres matières quand ils pourraient tout simplement se couvrir de courge et rien ne pourrait les toucher. D'accord, ils auraient l'air un peu ridicules, mais la station Barbès serait tellement plus gaie quand ils arrivent ! Et puis, il n'y a qu'à regarder les BD classiques de superhéros pour savoir qu'il y a une grande tradition d'hommes invincibles habillés de façon ridicule ! Mais je m'égare...
J'aurais dû rôtir les courges entières comme Camille l'a conseillé, mais je me suis dit que ce ne serait pas si difficile de les couper en deux pour ôter les pépins d'abord. Une erreur qui a faillé me coûter un doigt. J'ai dû couper avec une telle force pour les pénétrer que quand j'ai senti la lame du couteau glisser sur mon index, j'étais sûre qu'il était perdu pour toujours ! Heureusement, j'ai des réflèxes plus rapide que je ne crois et, alors que j'ai failli mourir de peur, je ne me suis coupée qu'un petit peu. Phewf !
Ce gratin, un mélange d'idées entre le Apple-Squash Crumble de Camille et le Gratin de poireaux au four d'Anne, était fabuleux ! La preuve ? Je serais même prête à recouper des courges pomme d'or pour le refaire !
6 courges pomme d'or (850g avec la peau)
gros sel
sauge
5 petits poireaux (3 grands)
2 gousses d'ail, hachées
25g de beurre
vin blanc sec
12 cl de crème entière
100g de fromage de chèvre, type chabichou de poitou, coupé en rondelles
100g de fromage semi-dur de brebis, type etorki, râpé
Préchauffer le four à 190ºC. Couper les courges en deux et ôter les pépins. Mettre dans un plat avec un peu d'eau au fond. Arroser d'un filet d'huile d'olive et saupoudrer de gros sel et de sauge. Laisser cuire environ 45 mn, jusqu'à ce que la chair des courges soit tendre. Sortir du four et ôter la chair des courges. Mettre dans un plat à gratin. Couvrir de la moitié du fromage (avec un mélange des deux types).
Entretemps, laver les poireaux et les couper en rondelles. Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les poireaux et l'ail. Cuire jusqu'à ce que les poireaux soient tendres (environ 15 mn). Ajouter une touche de vin blanc et cuire encore une minute. Eteindre le feu et ajouter la crème entière.
Verser le mélange poireaux par dessus la courge. Etaler le reste du fromage et remettre au four 15-20 minutes, jusqu'à ce que le fromage soit fondu et commence à dorer. Servir chaud.
Aujourd'hui dans le coin philosophique de mon blog, nous allons parler de duplicité, de mensonge, d'esprits maléfiques... Non, ce n'est plus Halloween, je vous parle de courge pomme d'or. Ces mini courges sont tellement adorables avec leur forme ronde et lisse. Elles ont l'air innocentes comme ça avec leur peau dorée qui rappelle les belles journées d'automne et les fêtes qui approchent. Mais ne vous laissez pas avoir : elles sont méchantes et diaboliques !
Tout vient de leur peau, belle, oui, mais aussi épaisse qu'un gilet pare-balles ! Je ne vois pas pourquoi la police s'embête avec le Téflon et autres matières quand ils pourraient tout simplement se couvrir de courge et rien ne pourrait les toucher. D'accord, ils auraient l'air un peu ridicules, mais la station Barbès serait tellement plus gaie quand ils arrivent ! Et puis, il n'y a qu'à regarder les BD classiques de superhéros pour savoir qu'il y a une grande tradition d'hommes invincibles habillés de façon ridicule ! Mais je m'égare...
J'aurais dû rôtir les courges entières comme Camille l'a conseillé, mais je me suis dit que ce ne serait pas si difficile de les couper en deux pour ôter les pépins d'abord. Une erreur qui a faillé me coûter un doigt. J'ai dû couper avec une telle force pour les pénétrer que quand j'ai senti la lame du couteau glisser sur mon index, j'étais sûre qu'il était perdu pour toujours ! Heureusement, j'ai des réflèxes plus rapide que je ne crois et, alors que j'ai failli mourir de peur, je ne me suis coupée qu'un petit peu. Phewf !
Ce gratin, un mélange d'idées entre le Apple-Squash Crumble de Camille et le Gratin de poireaux au four d'Anne, était fabuleux ! La preuve ? Je serais même prête à recouper des courges pomme d'or pour le refaire !
6 courges pomme d'or (850g avec la peau)
gros sel
sauge
5 petits poireaux (3 grands)
2 gousses d'ail, hachées
25g de beurre
vin blanc sec
12 cl de crème entière
100g de fromage de chèvre, type chabichou de poitou, coupé en rondelles
100g de fromage semi-dur de brebis, type etorki, râpé
Préchauffer le four à 190ºC. Couper les courges en deux et ôter les pépins. Mettre dans un plat avec un peu d'eau au fond. Arroser d'un filet d'huile d'olive et saupoudrer de gros sel et de sauge. Laisser cuire environ 45 mn, jusqu'à ce que la chair des courges soit tendre. Sortir du four et ôter la chair des courges. Mettre dans un plat à gratin. Couvrir de la moitié du fromage (avec un mélange des deux types).
Entretemps, laver les poireaux et les couper en rondelles. Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les poireaux et l'ail. Cuire jusqu'à ce que les poireaux soient tendres (environ 15 mn). Ajouter une touche de vin blanc et cuire encore une minute. Eteindre le feu et ajouter la crème entière.
Verser le mélange poireaux par dessus la courge. Etaler le reste du fromage et remettre au four 15-20 minutes, jusqu'à ce que le fromage soit fondu et commence à dorer. Servir chaud.
16 November 2009
The BloggerAid Cookbook is here!
Very exciting news: The BloggerAid Cookbook is now available through the Create Space Estore (a branch of Amazon)!
La nouvelle : Le BloggerAid Cookbook est actuellement disponible sur Create Space (une branche d'Amazon).
Inside: a collection of international recipes submitted by food bloggers from around the world who want to make a difference by raising funds for the UN World Food Programme. It includes a recipe for Sausage and Peppers by yours truly!
Dedans : des recettes internationales, proposées par des bloggeurs du monde entier dans le but de combattre la faim en soutenant le World Food Programme de l'ONU.
How exactly we're helping: One hundred percent of the proceeds from the cookbook will benefit the WFP's School Meals, a program that nourishes school children in developing countries in an effort, not only to combat poverty and hunger, but also to promote education.
Comment cela va aider : cent pour cent des bénéfices seront donnés aux programme School Meals, qui nourrit des enfants à l'école dans les pays en dévelopement pour combattre la pauvreté et la faim, et pour encourager l'éducation.
To purchase: Click here, or on the cookbook cover to get to the estore!
Pour l'acheter : cliquer ici, ou sur l'image du livre en haut. Si je comprends bien, le livre est envoyé du Canada, mais la boutique en ligne peut l'expédier partout dans le monde !
06 November 2009
Pépins de citrouille rôtis
In English here.
L'automne des gourmands est en plein essor. Cela se voit à toutes les recettes de potiron, potimarron, courge, etc. qui apparaissent sur les blogs de cuisine en ce moment. La semaine dernière, j'ai décidé de me jeter dans la mêlée avec une soirée Halloween où D. et moi avons cuisiné tout ce qu'on pouvait d'orange et d'automnal, y compris une version de cette soupe et un cocktail de Halloween servi dans une citrouille ! En fait, il y a eu pas mal de citrouilles découpées ou sculptées pour la soirée par moi et mes amis...
Personellement, j'adore sculpter des citrouilles. Il y a quelque chose de tellement satisfaisant à plonger ses mains dans l'intérieur gluant jusqu'aux coudes (appétisant, non ?). Mais si ! C'est comme danser sous la pluie toute trempée, en sachant que l'on peut rentrer après pour un chocolat chaud ; ou bien enfoncer ses mains dans la terre en jardinant et ne pas avoir peur de les essuyer sur son vieux jean. Je retrouve un petit peu mon esprit d'enfant quand je jouais sans penser à quoi je ressemblais et qui me voyait. Bon, c'est vrai que samedi dernier j'étais toute seule à la maison (D. était en réunion toute la journée) et je n'étais même pas obligée de garder un semblant de bonnes manières !
Alors que pour la plupart des fruits et légumes, on voit les pépins ou noyaux comme quelque chose dont il faut se débarasser, pour moi, les pépins sont la meilleure partie d'une citrouille ! Quand j'étais petite, on les sortait d'abord et les mettait dans un grand bol pour le lendemain pour que ma mère les rôtisse. C'était un des petits plaisirs d'Halloween que j'attendais impatiemment.
Note : Si vous attendez le lendemain, les pépins auront commencé à sécher et rôtiront plus rapidement. C'est possible de les rôtir tout de suite, mais cela prend un peu plus de temps.
2 verres de pépins de citrouille (oui, d'accord j'ai oublié de les mesurer en grammes...)
45 g de beurre
1 c.c. de sel
Préchauffer le four à 150ºC. Dans une casserole, faire fondre le beurre, mélanger avec le sel et puis les pépins de citrouille. (Vous pouvez aussi ajouter des épices pour varier, du piment de cayenne par exemple pour des pépins relevés.) Quand les pépins sont bien couverts du mélange, étaler sur une plaque (une seule couche). Mettre au four 30-40 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Servir en apéro - c'est simple à faire et on est vite accro !
L'automne des gourmands est en plein essor. Cela se voit à toutes les recettes de potiron, potimarron, courge, etc. qui apparaissent sur les blogs de cuisine en ce moment. La semaine dernière, j'ai décidé de me jeter dans la mêlée avec une soirée Halloween où D. et moi avons cuisiné tout ce qu'on pouvait d'orange et d'automnal, y compris une version de cette soupe et un cocktail de Halloween servi dans une citrouille ! En fait, il y a eu pas mal de citrouilles découpées ou sculptées pour la soirée par moi et mes amis...
Personellement, j'adore sculpter des citrouilles. Il y a quelque chose de tellement satisfaisant à plonger ses mains dans l'intérieur gluant jusqu'aux coudes (appétisant, non ?). Mais si ! C'est comme danser sous la pluie toute trempée, en sachant que l'on peut rentrer après pour un chocolat chaud ; ou bien enfoncer ses mains dans la terre en jardinant et ne pas avoir peur de les essuyer sur son vieux jean. Je retrouve un petit peu mon esprit d'enfant quand je jouais sans penser à quoi je ressemblais et qui me voyait. Bon, c'est vrai que samedi dernier j'étais toute seule à la maison (D. était en réunion toute la journée) et je n'étais même pas obligée de garder un semblant de bonnes manières !
Alors que pour la plupart des fruits et légumes, on voit les pépins ou noyaux comme quelque chose dont il faut se débarasser, pour moi, les pépins sont la meilleure partie d'une citrouille ! Quand j'étais petite, on les sortait d'abord et les mettait dans un grand bol pour le lendemain pour que ma mère les rôtisse. C'était un des petits plaisirs d'Halloween que j'attendais impatiemment.
Note : Si vous attendez le lendemain, les pépins auront commencé à sécher et rôtiront plus rapidement. C'est possible de les rôtir tout de suite, mais cela prend un peu plus de temps.
2 verres de pépins de citrouille (oui, d'accord j'ai oublié de les mesurer en grammes...)
45 g de beurre
1 c.c. de sel
Préchauffer le four à 150ºC. Dans une casserole, faire fondre le beurre, mélanger avec le sel et puis les pépins de citrouille. (Vous pouvez aussi ajouter des épices pour varier, du piment de cayenne par exemple pour des pépins relevés.) Quand les pépins sont bien couverts du mélange, étaler sur une plaque (une seule couche). Mettre au four 30-40 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Servir en apéro - c'est simple à faire et on est vite accro !
Roasted Pumpkin Seeds
En français ici.
With all the pumpkin and squash recipes circulation on food blogs recently, I think we can fairly say that foodie fall is in full swing (and it's alliterative!). D. and I joined in the fun last weekend with a Halloween party, and made as many orange fall-y foods as we could think of, including a big cocktail served in a pumpkin. Actually lots of pumpkins got hollowed out for the occasion by us and by friends, and I'm sure they will not be the last of the season.
I love pumpkin carving. There's something inherently satisfying about being up to ones elbows in fibrous pumpkin gook. (Sound appetizing, right?) It helped that when I was doing this last Saturday, I was alone in the house (D. was at an all-day meeting) and I didn't even have to pretend to be civilized. For me, it's the same wonderful feeling as getting totally soaking wet in the rain when you know you can come inside right after and get dry, or digging your fingers into the dirt and wiping them on old jeans while gardening. It reminds me of being a kid and not caring what I looked like or who saw me that way.
Another thing I've always loved about pumpkin carving is pumpkin seeds. When I was little, we'd collect them in a bowl and my mom would roast them the next day. I know you can buy pumpkin seeds in the supermarket, but we never did. They were always for the day after pumpkin carving and therefore a treat!
So this fall, when you're scooping the seeds out of your pumpkin, don't throw them away! Roast them up and serve them with before dinner drinks...mmmm.
Note: If you do this the day after carving, they'll have dried a bit and roast easier. But as someone smart pointed out (Nick, but don't tell him I said so), if you don't wait, you're just drying them out in the oven and then roasting them. Might take a bit longer, but should work fine.
2 cups raw pumpkin seeds
3 Tbsp butter
1 tsp salt
Preheat the oven to 300ºF/150ºC.
In a med-sized saucepan, melt the butter and stir in the salt and pumpkin seeds (for variations, you can get creative with other spices or herbs, i.e. cajun spices, cayenne, garlic salt, etc). Mix until the seeds are well-covered with the butter and salt. Spread seeds in a single layer on a cookie sheet. Roast 35-40 minutes in the oven, or until golden, stirring occasionally.
Yep, it's that simple and considering how little work you put in for the amount of yumminess that comes out, there's no reason not to make them!
With all the pumpkin and squash recipes circulation on food blogs recently, I think we can fairly say that foodie fall is in full swing (and it's alliterative!). D. and I joined in the fun last weekend with a Halloween party, and made as many orange fall-y foods as we could think of, including a big cocktail served in a pumpkin. Actually lots of pumpkins got hollowed out for the occasion by us and by friends, and I'm sure they will not be the last of the season.
I love pumpkin carving. There's something inherently satisfying about being up to ones elbows in fibrous pumpkin gook. (Sound appetizing, right?) It helped that when I was doing this last Saturday, I was alone in the house (D. was at an all-day meeting) and I didn't even have to pretend to be civilized. For me, it's the same wonderful feeling as getting totally soaking wet in the rain when you know you can come inside right after and get dry, or digging your fingers into the dirt and wiping them on old jeans while gardening. It reminds me of being a kid and not caring what I looked like or who saw me that way.
Another thing I've always loved about pumpkin carving is pumpkin seeds. When I was little, we'd collect them in a bowl and my mom would roast them the next day. I know you can buy pumpkin seeds in the supermarket, but we never did. They were always for the day after pumpkin carving and therefore a treat!
So this fall, when you're scooping the seeds out of your pumpkin, don't throw them away! Roast them up and serve them with before dinner drinks...mmmm.
Note: If you do this the day after carving, they'll have dried a bit and roast easier. But as someone smart pointed out (Nick, but don't tell him I said so), if you don't wait, you're just drying them out in the oven and then roasting them. Might take a bit longer, but should work fine.
2 cups raw pumpkin seeds
3 Tbsp butter
1 tsp salt
Preheat the oven to 300ºF/150ºC.
In a med-sized saucepan, melt the butter and stir in the salt and pumpkin seeds (for variations, you can get creative with other spices or herbs, i.e. cajun spices, cayenne, garlic salt, etc). Mix until the seeds are well-covered with the butter and salt. Spread seeds in a single layer on a cookie sheet. Roast 35-40 minutes in the oven, or until golden, stirring occasionally.
Yep, it's that simple and considering how little work you put in for the amount of yumminess that comes out, there's no reason not to make them!
01 November 2009
Autumn, More Proust and a Zucchini-Feta Tart
En français ici.
Towards the beginning of In the Shadow of Young Girls in Flower, Proust writes a stunning passage about the particular and surprising quality of beauty and happiness -- you all didn't realize you were signing up to read along, did you! -- about how we are pessimistic about life because we remember beauty as some sort of synthesis or average of "beautiful things" we've seen, when instead it is something that is new and different each time we come across it.
This is how I feel about fall. I remember I like it all the year round, and yet the particular red of a climbing vine or the bright golden of a certain tree always surprises and stuns me when the actual season comes around, no matter how many times I've seen it.
For the past three years, living in a city, (and a warmer climate than I'm used to,) I've spent my autumns pining for New England in a very active, heart-wrenching sort of way, wishing to walk in the woods there and bathe in the river of colors. Although some part of my heart will probably always be in New England, this year I decided it was time to stop whining and start appreciating what was around me. Hopie, I said to myself, you don't live in New England. You live in Montmartre. And that's a pretty darn cool place to be if you'd stop to appreciate it.
So that's exactly what I did. I took my camera and went for a long leisurely walk up through the gardens below the Sacre Coeur and then down through the streets of Montmartre and I stopped to appreciate every color, every vine, every pretty fall leaf, and, you know what? It was stunning. And I wanted to share the experience.
Today's recipe is perhaps a bit late, given the season. It's one I made quite a bit at the beginning of the fall when there were still way too many zucchini to know what to do with and my window box was overflowing with basil (which I still haven't completely harvested and better do quickly before it gets too cold!). Still, you can give it a try or hold on to it for next year when it might jump out and surprise you like all wonderful things :-)
Zucchini - Feta Tart
(based loosely on this recipe)
1 butter puff pastry
2 med-sized zucchini, thinly sliced
150g (or about 1/2 cup) feta, crumbled
1/4 cup basil, chopped
1 Tbsp lemon juice
1 clove garlic, finely minced
1 Tbsp olive oil
salt, pepper
Preheat the oven to 400ºF/200ºC. Pierce the puff pastry with a fork in the tart pan and prebake 10 minutes.
In a large bowl, toss together the zucchini, feta, basil, lemon juice, and garlic. Season with salt and pepper to taste and lay out in the tart pan. Drizzle with olive oil and bake for 15-20 minutes, until golden. Let cool a few minutes before serving.
Nous oublions toujours qu[e la beauté et le bonheur] sont individuels et, leur substituant dans notre esprit...une sorte de moyenne entre...les plaisirs que nous avons connus, nous n'avons que des images abstraites qui sont languissantes et fade parce qu'il leur manque précisément ce caractère d'une chose nouvelle, différente de ce que nous avons connu, ce caractère qui est propre à la beauté et au bonheur. Et nous portons sur la vie un jugement pessimiste et que nous supposons juste, car nous avons cru y faire entrer en ligne de compte le bonheur et la beauté, quand nous les avons omis et remplacés par des synthèses, où d'eux il n'y a pas un seul atome.
Towards the beginning of In the Shadow of Young Girls in Flower, Proust writes a stunning passage about the particular and surprising quality of beauty and happiness -- you all didn't realize you were signing up to read along, did you! -- about how we are pessimistic about life because we remember beauty as some sort of synthesis or average of "beautiful things" we've seen, when instead it is something that is new and different each time we come across it.
This is how I feel about fall. I remember I like it all the year round, and yet the particular red of a climbing vine or the bright golden of a certain tree always surprises and stuns me when the actual season comes around, no matter how many times I've seen it.
For the past three years, living in a city, (and a warmer climate than I'm used to,) I've spent my autumns pining for New England in a very active, heart-wrenching sort of way, wishing to walk in the woods there and bathe in the river of colors. Although some part of my heart will probably always be in New England, this year I decided it was time to stop whining and start appreciating what was around me. Hopie, I said to myself, you don't live in New England. You live in Montmartre. And that's a pretty darn cool place to be if you'd stop to appreciate it.
So that's exactly what I did. I took my camera and went for a long leisurely walk up through the gardens below the Sacre Coeur and then down through the streets of Montmartre and I stopped to appreciate every color, every vine, every pretty fall leaf, and, you know what? It was stunning. And I wanted to share the experience.
Today's recipe is perhaps a bit late, given the season. It's one I made quite a bit at the beginning of the fall when there were still way too many zucchini to know what to do with and my window box was overflowing with basil (which I still haven't completely harvested and better do quickly before it gets too cold!). Still, you can give it a try or hold on to it for next year when it might jump out and surprise you like all wonderful things :-)
Zucchini - Feta Tart
(based loosely on this recipe)
1 butter puff pastry
2 med-sized zucchini, thinly sliced
150g (or about 1/2 cup) feta, crumbled
1/4 cup basil, chopped
1 Tbsp lemon juice
1 clove garlic, finely minced
1 Tbsp olive oil
salt, pepper
Preheat the oven to 400ºF/200ºC. Pierce the puff pastry with a fork in the tart pan and prebake 10 minutes.
In a large bowl, toss together the zucchini, feta, basil, lemon juice, and garlic. Season with salt and pepper to taste and lay out in the tart pan. Drizzle with olive oil and bake for 15-20 minutes, until golden. Let cool a few minutes before serving.
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