En français ici.
One of the most frustrating thing about being an expatriate (for me anyway, am I alone?) is not finding the ingredients I'm used to in the grocery store. Not that there aren't lots of wonderful new ingredients to explore (like more kinds of cheese than I ever imagined and the wonder of lardons and crème fraîche), but it takes some adapting. In three years, I've gotten down most of my conversions and substitutions : levure chimique instead of baking powder, crème fraîche with a bit of lemon instead of sour cream, poitrine fumée instead of bacon, found places to get some important ingredients (like brown sugar), and given up others as too hard to find or too expensive (cranberries, molasses, maple syrup).
Speaking of maple syrup, I have to allow myself a short digression to brag about the Carrefour maple syrup I found at only 4 euros a bottle! Have I mentioned I love Carrefour? Often their store brand products are very decent quality for a very affordable price. (In the interest of honesty, I have to say that I have no affiliation with Carrefour except for my store card, but if they want to pay me for the good press, I will not say no!) I made some pancakes this morning to test it out and I have to say, it may not have been the most flavorful maple syrup I've ever had, but it was definitely 100% maple syrup. The only suspicious detail was the picture on the bottle of... a city? Er, what city is that? (Canadian bloggers, any ideas?) And most importantly, why? Does this syrup come from the elusive urban sugar maple? Wouldn't a picture of a leaf have been more logical? But I digress... again.
Anyhow, my sister (not Future Master Baker, oh dear, I have food genes all over my family) sent me some delicious ginger snaps for Christmas (and the recipe because she loves me), and they were large and soft and chewy and a bit spicy, in sum, perfect. But I feared that the recipe might not be France-friendly. I had a moment of discouragement when I saw "molasses" on the list of ingredients, but of course I like a good challenge as well as the next cook, and I decided that substituting some brown sugar for white and honey for molasses would probably do the trick. And it did. In fact it was so yummy that I might make them that way all the time. I'll let you decide...
Ginger Snaps
2 1/4 cups flour
2 tsp ground ginger
1 tsp baking soda
1 tsp ground cinnamon
1 tsp ground cloves (I used allspice)
a good pinch of salt
3/4 cup butter or margarine, softened
1 cup sugar (or 3/4 cup white sugar and 1/4 cup dark brown sugar)
1 egg
1 Tbsp water
1/4 cup molasses (or honey)
more sugar for rolling cookies in
Preheat the oven to 350ºF/180ºC. Sift together the flour, ginger, baking soda, cinnamon, cloves and salt, and set aside.
In a large bowl, cream together the butter and sugar(s) with a mixer or a fork, until they are light and fluffy. Beat in the egg, water and molasses (/honey). Gradually add the dry ingredients to the wet, stirring as you go. Shape the dough into small balls (about the size of a walnut) and roll in the extra sugar.
Place on an ungreased cookie sheet, flatten slightly, and bake 8-10 minutes. Allow to cool 5 minutes on the cookie sheet before removing to a cooking rack (or to your mouth...or is that just me?).
Thanks sis!
31 January 2010
Cookies au gingembre de ma soeur
In English here.
Une des plus grandes frustrations des expatriés (enfin, je veux dire moi, mais je fais une grosse généralisation pour faire important) c'est de ne pas trouver les ingrédients dont on a l'habitude pour cuisiner. Après plus de trois ans à Paris, j'ai plus ou moins pris mes repères : sachet de levure au lieu de baking powder, crème fraîche avec une pointe de citron au lieu de sour cream, trouvé des endroits pour acheter quelques essentiels (comme le sucre brun) et fait le deuil des ingrédients qui sont trop difficiles à trouver ou trop chers (airelles, mélasse, sirop d'érable...).
En parlant de sirop d'érable, je me permets de faire une petite digression pour me vanter d'en avoir trouvé à 4 euros la bouteille à Carrefour ! J'aime beaucoup Carrefour et leur gamme de produits qui a souvent un très bon rapport qualité/prix. (Par soucis d'honnêteté, je précise que je n'ai aucun lien avec eux à part ma carte de fidelité, mais s'ils veulent me payer pour ce coup de pub, je ne dirais pas non !). J'en ai profité pour faire un brunch de pancakes, histoire de tester le produit, et je dois dire que ce n'était pas mal, peut-être pas le sirop d'érable le plus goûteux que j'ai jamais eu, mais 100 % sirop d'érable. La seule chose douteuse, c'est le choix de photo sur la bouteille. Une ville ? Vraiment ? Est-ce que ce sirop viendrait des fameux érables urbains ? Et d'ailleurs est-ce une vrai ville qu'ils ont choisie ? Quelqu'un la reconnaît ? Pourquoi pas une simple feuille d'érable ? Très étrange... Mais quand même, un dilemme de résolu : je pourrais à nouveau cuisiner au sirop d'érable. (Fin de digression.)
Quand ma soeur nous a envoyé des magnifiques ginger snaps, cookies au gingembre, pour Noël, je me doutais qu'ils contenaient des ingrédients pas très français, mais ils étaient délicieux (grands, moelleux, et épicés), et je voulais absolument les faire. Puisque ma soeur me connaît, elle a aussi envoyé la recette et, effectivement, il fallait de la mélasse (que, malheureusement, ils ne vendent pas bon marché à Carrefour !). Du coup, j'ai fait une tentative au miel et au sucre brun et c'était tellement réussit que je vous conseille de faire de même. Si, si, il faut me faire confiance. Dans mon expérience, les ginger snaps sont un peu comme le carrot cake : au début les Français se méfient, mais une fois goûté, on en revient pas ;-)
Ginger Snaps
340g de farine
2 c.c. de gingembre moulu
1 c.c. de bicarbonate de soude
1 c.c. de cannelle moulue
1/2 c.c. de clous de girofle moulu (ou quatres épices)
une pincée de sel
170g de beurre ramolli
75g de sucre en poudre
50g de sucre brun
1 oeuf
1 c.s. d'eau
6cl de miel (je mets un tout petit peu d'huile dans le verre mesureur d'abord pour que cela ne colle pas trop)
du sucre en poudre en plus
Préchauffer le four à 180ºC. Passer au tamis farine, gingembre, levure, cannelle, clous de girofle (ou quatres épices) et sel. Mettre de côté.
Dans un grand bol, mixer le beurre et les deux types de sucre. Ajouter l'oeuf, l'eau et le miel. Verser petit à petit le mélange de farine dans le grand bol et bien remuer.
Faire des petites boules avec la pâte (la taille d'une noix) et rouler dans du sucre en poudre. Mettre sur une plaque et écraser un peu.
Faire cuire 8-10 minutes. Laisser refroidir 5 minutes sur la plaque, puis les enlever (les mettre idéalement sur une grille) pour refroidir complètement. (Alternativement, manger tout de suite, à vous de voir...)
Une des plus grandes frustrations des expatriés (enfin, je veux dire moi, mais je fais une grosse généralisation pour faire important) c'est de ne pas trouver les ingrédients dont on a l'habitude pour cuisiner. Après plus de trois ans à Paris, j'ai plus ou moins pris mes repères : sachet de levure au lieu de baking powder, crème fraîche avec une pointe de citron au lieu de sour cream, trouvé des endroits pour acheter quelques essentiels (comme le sucre brun) et fait le deuil des ingrédients qui sont trop difficiles à trouver ou trop chers (airelles, mélasse, sirop d'érable...).
En parlant de sirop d'érable, je me permets de faire une petite digression pour me vanter d'en avoir trouvé à 4 euros la bouteille à Carrefour ! J'aime beaucoup Carrefour et leur gamme de produits qui a souvent un très bon rapport qualité/prix. (Par soucis d'honnêteté, je précise que je n'ai aucun lien avec eux à part ma carte de fidelité, mais s'ils veulent me payer pour ce coup de pub, je ne dirais pas non !). J'en ai profité pour faire un brunch de pancakes, histoire de tester le produit, et je dois dire que ce n'était pas mal, peut-être pas le sirop d'érable le plus goûteux que j'ai jamais eu, mais 100 % sirop d'érable. La seule chose douteuse, c'est le choix de photo sur la bouteille. Une ville ? Vraiment ? Est-ce que ce sirop viendrait des fameux érables urbains ? Et d'ailleurs est-ce une vrai ville qu'ils ont choisie ? Quelqu'un la reconnaît ? Pourquoi pas une simple feuille d'érable ? Très étrange... Mais quand même, un dilemme de résolu : je pourrais à nouveau cuisiner au sirop d'érable. (Fin de digression.)
Quand ma soeur nous a envoyé des magnifiques ginger snaps, cookies au gingembre, pour Noël, je me doutais qu'ils contenaient des ingrédients pas très français, mais ils étaient délicieux (grands, moelleux, et épicés), et je voulais absolument les faire. Puisque ma soeur me connaît, elle a aussi envoyé la recette et, effectivement, il fallait de la mélasse (que, malheureusement, ils ne vendent pas bon marché à Carrefour !). Du coup, j'ai fait une tentative au miel et au sucre brun et c'était tellement réussit que je vous conseille de faire de même. Si, si, il faut me faire confiance. Dans mon expérience, les ginger snaps sont un peu comme le carrot cake : au début les Français se méfient, mais une fois goûté, on en revient pas ;-)
Ginger Snaps
340g de farine
2 c.c. de gingembre moulu
1 c.c. de bicarbonate de soude
1 c.c. de cannelle moulue
1/2 c.c. de clous de girofle moulu (ou quatres épices)
une pincée de sel
170g de beurre ramolli
75g de sucre en poudre
50g de sucre brun
1 oeuf
1 c.s. d'eau
6cl de miel (je mets un tout petit peu d'huile dans le verre mesureur d'abord pour que cela ne colle pas trop)
du sucre en poudre en plus
Préchauffer le four à 180ºC. Passer au tamis farine, gingembre, levure, cannelle, clous de girofle (ou quatres épices) et sel. Mettre de côté.
Dans un grand bol, mixer le beurre et les deux types de sucre. Ajouter l'oeuf, l'eau et le miel. Verser petit à petit le mélange de farine dans le grand bol et bien remuer.
Faire des petites boules avec la pâte (la taille d'une noix) et rouler dans du sucre en poudre. Mettre sur une plaque et écraser un peu.
Faire cuire 8-10 minutes. Laisser refroidir 5 minutes sur la plaque, puis les enlever (les mettre idéalement sur une grille) pour refroidir complètement. (Alternativement, manger tout de suite, à vous de voir...)
19 January 2010
Muffins au poire, citron vert et noix de pécan
In English here.
Il y a plus d'un mois, j'ai promis à Tony du blog Tony's Sustainable Kitchen que je vous livererai cette recette et malgré les apparences, je n'ai pas oublié ! Mais, d'abord je vais vous parler de quelque chose qui m'énerve (oui, parce que c'est mon blog et je fais ce que je veux).
A notre époque on a souvent une très mauvaise impression des comédiens, on les accuse de vanité, de superficialité, on les croit instables émotionellement et financièrement (bon, pour l'argent, ce n'est pas faux). Et encore, au moins l'on n'a pas la réputation des comédiens au temps de Shakespeare : des vagabonds, des voyous, et des prostitués !
Mais je pense que le stéréotype qui m'énerve le plus, c'est la croyance que les comédiens sont paresseux ! Avec l'énergie qu'il faut pour trouver du travail dans le métier de nos jours, je peux vous assurer qu'un comédien paresseux, ce n'est pas un comédien qui travaille ! D'ailleurs, quand la plupart des gens sont en vacances nous sommes sur les planches : pendant les vacances de Noël, nous jouons pour les familles, pendant les vacances d'été nous jouons aux festivals, et pendant les vacances scolaires de Toussaint ou de printemps, les pièces pour enfants se jouent tous les jours. Bon, c'est vrai que les comédiens n'ont pas des horaires classiques. La semaine dernière je jouais et sachant que je prenais mon dîner en rentrant à minuit, je ne me levais pas non plus à 7h !
En cinéma, par contre, c'est souvent le contraire. Vu que l'équipement d'un tournage est loué à la journée, l'équipe n'a pas envie de gaspiller une seconde de lumière et commence à s'installer souvent avant le lever du soleil. C'est comme ça que je me suis retrouvée il y a un mois à traverser le péripherique à pied sous un pont glauque, quelques heures avant l'aube, seule, en regardant deux tours industrielles aux lumières rouge qui clignotaient comme des OVNIs d'où jaillissait une fumée épaisse - bref, ambiance, ambiance. A ce moment-là je me suis dit que j'étais complètement cinglée, que j'allais être perdue toute la journée en banlieue sans carte et sans savoir où j'étais, que j'allais être assassinée et mon corps balancé dans la Seine, qui avait l'air bien noire et menaçante derrière sa barrière en béton. (Si tu me lis Maman, tout ça c'est pas vrai... saute ce passage et va voir les muffins !)
Finalement, j'ai bien trouvé le parking abandoné où se trouvait l'équipe de tournage déjà bien cafféinée, et j'ai passé la journée à courir dans le froid pour jouer une émeute avec un groupe de gens très sympa (ce qui compensait un peu le fait que je ne sentais plus mes pieds à la fin) ! Qu'est-ce qui m'a aidé à tenir ? Ces muffins ! Et voilà une bonne recommandation !
Muffins au poire, citron vert et noix de pécan
1 oeuf
7 cl de lait
1 c.c. de zeste de citron vert
160 g de poires, pelées et coupées
300 g de farine
40 g de semoule de maïs
100 g de sucre en poudre
100 g de sucre brun
un sachet de levure
1/2 c.c. de sel
7 cl d'huile de tournesol
60 g de noix de pécans, émincées
Préchauffer le four à 190ºC.
Battre l'oeuf avec le lait et le zeste de citron vert. Ajouter le poire et mettre de côté. Dans un autre bol, mélanger farine, semoule de maïs, sucre en poudre, sucre brun, levure et sel. Verser la moitié de ce mélange dans le mélange oeuf-lait, puis l'huile, puis l'autre moitié. Incorporer les noix de pécans doucement (il ne faut pas trop mélanger, sinon les muffins seront lourds).
Mettre dans des moules à muffins graissées et cuire environ 20 minutes. Déguster chaud !
Il y a plus d'un mois, j'ai promis à Tony du blog Tony's Sustainable Kitchen que je vous livererai cette recette et malgré les apparences, je n'ai pas oublié ! Mais, d'abord je vais vous parler de quelque chose qui m'énerve (oui, parce que c'est mon blog et je fais ce que je veux).
A notre époque on a souvent une très mauvaise impression des comédiens, on les accuse de vanité, de superficialité, on les croit instables émotionellement et financièrement (bon, pour l'argent, ce n'est pas faux). Et encore, au moins l'on n'a pas la réputation des comédiens au temps de Shakespeare : des vagabonds, des voyous, et des prostitués !
Mais je pense que le stéréotype qui m'énerve le plus, c'est la croyance que les comédiens sont paresseux ! Avec l'énergie qu'il faut pour trouver du travail dans le métier de nos jours, je peux vous assurer qu'un comédien paresseux, ce n'est pas un comédien qui travaille ! D'ailleurs, quand la plupart des gens sont en vacances nous sommes sur les planches : pendant les vacances de Noël, nous jouons pour les familles, pendant les vacances d'été nous jouons aux festivals, et pendant les vacances scolaires de Toussaint ou de printemps, les pièces pour enfants se jouent tous les jours. Bon, c'est vrai que les comédiens n'ont pas des horaires classiques. La semaine dernière je jouais et sachant que je prenais mon dîner en rentrant à minuit, je ne me levais pas non plus à 7h !
En cinéma, par contre, c'est souvent le contraire. Vu que l'équipement d'un tournage est loué à la journée, l'équipe n'a pas envie de gaspiller une seconde de lumière et commence à s'installer souvent avant le lever du soleil. C'est comme ça que je me suis retrouvée il y a un mois à traverser le péripherique à pied sous un pont glauque, quelques heures avant l'aube, seule, en regardant deux tours industrielles aux lumières rouge qui clignotaient comme des OVNIs d'où jaillissait une fumée épaisse - bref, ambiance, ambiance. A ce moment-là je me suis dit que j'étais complètement cinglée, que j'allais être perdue toute la journée en banlieue sans carte et sans savoir où j'étais, que j'allais être assassinée et mon corps balancé dans la Seine, qui avait l'air bien noire et menaçante derrière sa barrière en béton. (Si tu me lis Maman, tout ça c'est pas vrai... saute ce passage et va voir les muffins !)
(Oui, pour ceux qui suivent, ce sont des photos de lever de soleil gratuites, car je n'étais pas chez moi à prendre des photos ce matin-là !)
Finalement, j'ai bien trouvé le parking abandoné où se trouvait l'équipe de tournage déjà bien cafféinée, et j'ai passé la journée à courir dans le froid pour jouer une émeute avec un groupe de gens très sympa (ce qui compensait un peu le fait que je ne sentais plus mes pieds à la fin) ! Qu'est-ce qui m'a aidé à tenir ? Ces muffins ! Et voilà une bonne recommandation !
Muffins au poire, citron vert et noix de pécan
1 oeuf
7 cl de lait
1 c.c. de zeste de citron vert
160 g de poires, pelées et coupées
300 g de farine
40 g de semoule de maïs
100 g de sucre en poudre
100 g de sucre brun
un sachet de levure
1/2 c.c. de sel
7 cl d'huile de tournesol
60 g de noix de pécans, émincées
Préchauffer le four à 190ºC.
Battre l'oeuf avec le lait et le zeste de citron vert. Ajouter le poire et mettre de côté. Dans un autre bol, mélanger farine, semoule de maïs, sucre en poudre, sucre brun, levure et sel. Verser la moitié de ce mélange dans le mélange oeuf-lait, puis l'huile, puis l'autre moitié. Incorporer les noix de pécans doucement (il ne faut pas trop mélanger, sinon les muffins seront lourds).
Mettre dans des moules à muffins graissées et cuire environ 20 minutes. Déguster chaud !
Pear Lime Pecan Muffins
En français ici.
I promised Tony from Tony's Sustainable Kitchen that I would post about these muffins ages ago (see I haven't forgotten!), and I will, but first I have a small bone to pick.
People attribute all sorts of bad qualities to actors: conceit, moodiness, superficiality, laziness, financial instability (er, actually that one's true), and the list goes on. It could be worse I suppose. In Elizabethan times actors were considered rogues, scoundrels, drunkards, and/or prostitutes.
But one of the most persistent stereotypes, and the one that drives me crazy, is the idea that actors are lay-a-beds. Given the energy it takes to find work in the industry nowadays, I can assure you that a lazy person is NOT a working actor. When everyone else is on vacation, we're on stage. Over Christmas, we do Christmas plays; over the summer we act at festivals; when kids are on fall or spring break, children's theater runs everyday. Still, as with many stereotypes, this one stems from a grain of truth. Actors don't work classic hours. I have to admit that when I was onstage every night last week, eating dinner when I got home at midnight, I was not waking up at 7am!
Film acting, however, is quite the contrary. Oftentimes the technical equipment is rented by the day, and the crew sets up before sunrise to get the best use of the daylight hours. This is how a couple weeks ago found me crossing the highway that marks the city limits of Paris under a very sketchy bridge, on foot, way before dawn, alone, suspiciously eying a couple of tall industrial towers winking red and looking like smoke-spewing UFOs. At that moment, I thought to myself, "I'm officially crazy." I had visions of being lost in the outskirts of Paris all day with no map, of being mugged or murdered, my body thrown into the Seine, which was rippling darkly ominous behind a concrete wall. (Mom, if you're reading, none of this is true, skip ahead to the part about muffins okay?)
I did eventually find the empty lot where an already quite caffeinated crew was setting up to shoot, and I spent the day running around in the cold and pretending to be a angry mob with a group of very nice people (which mostly made up for not feeling my fingers and toes). What sustained me? Well I credit these muffins. Now how's that for a recommendation!
Pear-Lime-Pecan Muffins
1 egg
1/4 cup milk
1 tsp lime zest
1 cup pear, peeled and chopped
1 3/4 cups flour
1/4 cup cornmeal
1/2 white sugar
1/2 cup light brown sugar
2 tsp baking powder
1/2 tsp salt
1/4 cup vegetable oil
1/2 cup pecans
Preheat oven to 375ºF (190ºC).
Beat together the egg, milk and lime zest. Add the pear and set aside. In a separate bowl, mix the flour, cornmeal, white and brown sugar, baking powder and salt.
Add half the dry ingredients to the wet, then the vegetable oil and the other half of the dry ingredients. Be careful not to overmix. Fold in the pecans and pour into greased muffin tins.
Bake about 20 minutes, or until done and serve warm!
I promised Tony from Tony's Sustainable Kitchen that I would post about these muffins ages ago (see I haven't forgotten!), and I will, but first I have a small bone to pick.
People attribute all sorts of bad qualities to actors: conceit, moodiness, superficiality, laziness, financial instability (er, actually that one's true), and the list goes on. It could be worse I suppose. In Elizabethan times actors were considered rogues, scoundrels, drunkards, and/or prostitutes.
But one of the most persistent stereotypes, and the one that drives me crazy, is the idea that actors are lay-a-beds. Given the energy it takes to find work in the industry nowadays, I can assure you that a lazy person is NOT a working actor. When everyone else is on vacation, we're on stage. Over Christmas, we do Christmas plays; over the summer we act at festivals; when kids are on fall or spring break, children's theater runs everyday. Still, as with many stereotypes, this one stems from a grain of truth. Actors don't work classic hours. I have to admit that when I was onstage every night last week, eating dinner when I got home at midnight, I was not waking up at 7am!
Film acting, however, is quite the contrary. Oftentimes the technical equipment is rented by the day, and the crew sets up before sunrise to get the best use of the daylight hours. This is how a couple weeks ago found me crossing the highway that marks the city limits of Paris under a very sketchy bridge, on foot, way before dawn, alone, suspiciously eying a couple of tall industrial towers winking red and looking like smoke-spewing UFOs. At that moment, I thought to myself, "I'm officially crazy." I had visions of being lost in the outskirts of Paris all day with no map, of being mugged or murdered, my body thrown into the Seine, which was rippling darkly ominous behind a concrete wall. (Mom, if you're reading, none of this is true, skip ahead to the part about muffins okay?)
Yes, for those of you following, these are gratuitous sunrise shots. I'd been on site for a couple hours by the time the sun rose that day, not home looking out my window!
I did eventually find the empty lot where an already quite caffeinated crew was setting up to shoot, and I spent the day running around in the cold and pretending to be a angry mob with a group of very nice people (which mostly made up for not feeling my fingers and toes). What sustained me? Well I credit these muffins. Now how's that for a recommendation!
Pear-Lime-Pecan Muffins
1 egg
1/4 cup milk
1 tsp lime zest
1 cup pear, peeled and chopped
1 3/4 cups flour
1/4 cup cornmeal
1/2 white sugar
1/2 cup light brown sugar
2 tsp baking powder
1/2 tsp salt
1/4 cup vegetable oil
1/2 cup pecans
Preheat oven to 375ºF (190ºC).
Beat together the egg, milk and lime zest. Add the pear and set aside. In a separate bowl, mix the flour, cornmeal, white and brown sugar, baking powder and salt.
Add half the dry ingredients to the wet, then the vegetable oil and the other half of the dry ingredients. Be careful not to overmix. Fold in the pecans and pour into greased muffin tins.
Bake about 20 minutes, or until done and serve warm!
03 January 2010
Kittens in the Kitchen
People never call a cheese grater by it's real name...sponge ruiner. -Mitch Hedberg
Les gens n'appellent jamais une râpe à fromage par son vrai nom... destructeur d'éponges. - Mitch Hedberg (ma traduction)
Although their real names may very well be "Christmas ornament ruiners," D and I have more optimistically named the newest member of the Hopie's Kitchen household Edgar and Marcel, after two of our favorite authors (I'll let you guess).
Peut-être leurs vrais noms sont-il "destructeurs de décorations de Noël", mais de façon optimiste, D. et moi avons nommé les nouveaux arrivés chez nous Edgar et Marcel, d'après deux de nos auteurs préférés (je vous laisse deviner).
Edgar and Marcel are rescue kittens, utterly adorable, and devoted to each other. Edgar is extremely curious and playful (What you cookin' there? Is it for me?). Marcel is more timid (but happy as long as he can hide behind his brother) and sedentary. Pretty soon, I have no doubt, he'll be spending his days curled up in bed just like his namesake, and waiting to be pet so he can turn on his powerful purr-motor.
Nous avons adopté Edgar et Marcel à travers une association qui recupère des chats abandonnés. Ils sont inséparables et totalement craquants ! Edgar est le plus curieux et joueur des deux (qu'est-ce que tu cuisines ? C'est pour moi ça ?). Pour l'instant, Marcel, plus calme, est heureux de pouvoir se cacher derrière son frère, mais à mon avis cela ne durera pas longtemps. Bientôt, il sera content de passer ses journées sur le lit (comme son homonyme), à attendre qu'on le caresse pour se mettre à ronronner comme un moteur.
Les gens n'appellent jamais une râpe à fromage par son vrai nom... destructeur d'éponges. - Mitch Hedberg (ma traduction)
Although their real names may very well be "Christmas ornament ruiners," D and I have more optimistically named the newest member of the Hopie's Kitchen household Edgar and Marcel, after two of our favorite authors (I'll let you guess).
Peut-être leurs vrais noms sont-il "destructeurs de décorations de Noël", mais de façon optimiste, D. et moi avons nommé les nouveaux arrivés chez nous Edgar et Marcel, d'après deux de nos auteurs préférés (je vous laisse deviner).
Edgar and Marcel are rescue kittens, utterly adorable, and devoted to each other. Edgar is extremely curious and playful (What you cookin' there? Is it for me?). Marcel is more timid (but happy as long as he can hide behind his brother) and sedentary. Pretty soon, I have no doubt, he'll be spending his days curled up in bed just like his namesake, and waiting to be pet so he can turn on his powerful purr-motor.
Nous avons adopté Edgar et Marcel à travers une association qui recupère des chats abandonnés. Ils sont inséparables et totalement craquants ! Edgar est le plus curieux et joueur des deux (qu'est-ce que tu cuisines ? C'est pour moi ça ?). Pour l'instant, Marcel, plus calme, est heureux de pouvoir se cacher derrière son frère, mais à mon avis cela ne durera pas longtemps. Bientôt, il sera content de passer ses journées sur le lit (comme son homonyme), à attendre qu'on le caresse pour se mettre à ronronner comme un moteur.
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